(Ci, Ré) La Vie c'est beaucoup trop
"J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables... j'ai essayé de
remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes
inoubliables... j'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que
j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi... j'ai tenu
quelqu'un dans mes bras pour le protéger... j'ai ri quand il ne fallait
pas... je me suis fait des amis éternels... j'ai aimé et l'ai été en
retour... mais j'ai aussi été repoussé... j'ai été aimé et je n'ai pas su
aimer... j'ai crié et sauté de tant de joie, j'ai vécu d'amour et fait
des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur tant de
fois... j'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des
photos... j'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé
amoureux d'un sourire... j'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie
et... j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par
perdre)... mais j'ai survécu... et je vis encore! et la vie, je ne m'en
passe pas... Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer... Vis! Ce qui
est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie
et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant... parce
que le monde appartient à celui qui ose. Et La Vie c'est beaucoup trop
pour être insignifiante."
Charlie Chaplin
Quelle magnifique citation ! Dans le même ordre d'idée, en voici une autre : « J’aime la vie, la bonne vie, la pleine santé, les amis avec qui parler, avec qui vivre de bons moments, l’amour qu’on me donne et que je donne. J’aime la bonne nourriture, les joies de l’esprit, le voyage, la maison, le soleil et la pluie. J’aime ce monde et toute créature. J’aime l’homme, les humains, l’homme et la femme, et la tendresse et le charme et la douceur de la femme, et sa puissance maternelle et son art de nourrir, soigner, conforter ; et son amour. J’aime le spectacle, ce qui distraie, ce qui amuse. Et le bon travail, et la création, et l’œuvre. Et que l’œuvre que je fais soit connue, appréciée, reconnue. Et qu’elle agisse et – oui ! – qu’elle fasse du bien. J’aime qu’on m’aime. Il ne me plaît guère, il ne me plaît pas qu’on me parle de frustration (la version psy), de renoncement et mortification (la version pieuse), de dépassement de soi (la version morale) Je déteste la souffrance et la mort. Si je prétendais le contraire, je serais un hypocrite. »
RépondreSupprimerPrêtre Maurice BELLET
Merci, Samuel! Très beau, en effet! Je souscris entièrement, sauf la fin ("il ne me plaît guère..."); car il m'arrive d'apprécier la frustration et, oui, d'aimer la mort. Puisque toutes deux sont habitées par le Christ, elles peuvent devenir des amies, elles aussi, qui rendent plus beaux certains moments de la vie.
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