samedi 5 octobre 2013

(Po) Crépuscule

Crépuscule
 
Le temps cendré agite ses boucles fanées
L’oiseau en vol suspend son espérance
Le fil sans fin déroule son infini.


Je ne sais plus s’il est tôt ou tard
    que m’importe?
Je ne sais plus marcher sans pleurer
    que t’importe?
Je ne sais plus ce que j’ai su
    mais l’ai-je su?

La houle dentelée apporte encore des méduses au rivage
L’oeil rond de la nuit hale encore les marées lentement
Les cailloux se choquent - la terre résonne.


Je ne sais plus s’il est une vie encore
    que m’importe?
Je ne sais plus aimer ce monde sans me retourner
    que t’importe?
Je ne sais plus ce que j’ai su
    l’ai-je voulu?

Le temps doré disparaît à l’horizon diaphane
L’espérance en vol quête un monde perdu
La pelote maigrit - y aura-t-il un noeud?


Saurai-je, saurai-je
    combien de temps perdu?
Que seras-tu le soir venu?

Jean-Jacques, 30.12.75



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