(Po) Labour, Bressonnaz, 1943
Le paysan retourne la terre,
Son corps pesant sur la charrue attachée au cheval.
Le rythme sourd de son pas lourd
Fait danser de petites mottes détachées de ses bottes.
Et le paysan danse de même, parfois,
Ses bras gourds secoués par les cahots.
Il arrive qu’un à-coup lui fasse lever les yeux au ciel.
Le printemps viendra.
Au loin, sur le chemin,
Gustave Roud le contemple.
Et rêve.
Jean-Jacques Corbaz, 9.2.2020
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