Le temps cendré agite ses boucles fanées
L’oiseau en vol suspend son espérance
Le fil sans fin déroule son infini.
Je ne sais plus s’il est tôt ou tard
Que m’importe?
Je ne sais plus marcher sans pleurer
Que t’importe?
Je ne sais plus ce que j’ai su
Mais l’ai-je su?
La houle dentelée porte encore des méduses au rivage
L’oeil rond de la nuit hale encore les marées lentement
Les cailloux se choquent - la terre résonne.
Je ne sais plus s’il est une vie encore
Que m’importe?
Je ne sais plus aimer ce monde sans me retourner
Que t’importe?
Je ne sais plus ce que j’ai su
L’ai-je voulu?
Le temps doré disparaît à l’horizon diaphane
L’espérance en vol quête un monde perdu
La pelote maigrit - y aura-t-il un noeud?
Saurai-je, saurai-je
Combien de temps perdu?
Que seras-tu le soir venu?
Jean-Jacques Corbaz, 30.12.75
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