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lundi 7 juillet 2025

(Pr) "Tu te mettras tout nu..." - prédic des 16 juin et 6 juillet 2025

Lectures bibliques: 2 Rois 5, 1-19; Luc 13, 22-24; Esaïe 55, 1-3

Bien des gens aiment voir, à la TV, un illustre chef d’État... qui se prend les pieds dans un tapis! Ou un prince, ou une star, qui se fait pincer en flagrant délit d’ivresse au volant. Car voilà un grand personnage... qui se révèle soudain comme tout le monde. Humain, faillible.

C’est ce que montre au premier regard notre histoire de Naaman. Naaman, c’est le général en chef de la Syrie, pays ennemi d’Israël en ce temps-là. Il est l’un des personnages les plus importants de l’époque. Il a gagné la guerre, c’est un héros.

Et pourtant. Ce favori du roi a une faille. Il souffre de la lèpre. Une terrible maladie, qui ronge le corps. Et pire encore: qui nous met au ban de la société. Vous savez qu’en ce temps-là, les lépreux sont des parias. Interdiction d’avoir le moindre contact avec eux!

Bien sûr, la maladie de Naaman n’en est qu’à son début. Il la cache soigneusement. Mais il sait qu’un jour, bientôt, le pot-aux-roses va se découvrir. Et qu’alors, ce sera la fin de sa gloire. Et même la fin tout court, pour lui.

Comme tant de personnes riches atteintes dans leur santé, Naaman cherche à se guérir, par tous les moyens. Et il a des moyens importants. Argent, influence... Mais c’est par une petite fille, une esclave dont on ignore même le nom, -bref, presque rien- qu’il entend parler d’Elisée, le prophète; Elisée dont le rayonnement s’étend bien au-delà de Samarie, sa ville.

Le célèbre général part pour Israël, en mettant tous les atouts de son côté. Les atouts des puissants. Il demande à son souverain une lettre de recommandation pour le roi d’Israël, qui est devenu une sorte de vassal des Syriens... Ensuite, il emporte le nerf de la guerre: des sommes faramineuses, impossibles à traduire en monnaie d’aujourd’hui: 300 kg d’argent, 60 kg d’or... De quoi s’acheter des palais rutilants!

Et c’est ainsi qu’il se présente à la cour de Samarie, devant le roi d’Israël. Mais, un peu comme les mages à Noël, il n’imagine pas une seconde que c’est ailleurs qu’il devrait chercher. Du côté des petits.

Alors, imaginez: le pauvre roi de Samarie, en lisant la lettre de son supérieur, se met à paniquer. Mais comment accéder à cette demande? Il déchire ses habits en signe d’impuissance et de deuil. Le roi n’a pas le pouvoir de guérir de la lèpre, il n’est pas Dieu!

Naaman, dans son déploiement d’atouts puissants, Naaman a oublié une chose: c’est que la petite esclave lui avait parlé d’un prophète. Pas d’un roi. D’un pro-phète, c’est-à-dire d’un homme qui parle de la part de Dieu. Qui parle avec ses mots , mais également avec ses actes. D’un qui rayonne de la présence du Seigneur, mais pour les AUTRES.

Elisée est tellement prophète même qu’il a tout compris. C’est lui qui vole au secours de son roi: “Eh bien, tu n’as qu’à me l’envoyer, ce général!”

Et voilà. Naaman peut enfin toucher au but. Devant la modeste demeure d’Elisée, il s’annonce. Tout va se régler très vite, maintenant.

Euh eh bien... Pas tout à fait! Le héros syrien avait déjà été terriblement humilié par la lèpre, mais il n’en a pas fini avec son orgueil. Car Elisée ne se dérange même pas pour venir l’accueillir! Il ne fait qu’envoyer quelqu’un lui dire d’aller se tremper 7 fois dans le Jourdain.


Quel mépris! Pour un personnage aussi important, qui vient d’accomplir un si long voyage! Et les règles sacrées de l’hospitalité, Elisée? Naaman attendait sans doute une cérémonie fastueuse, des rites, des gestes d’incantation... Mais: rien! Notre grand général, vexé, veut repartir aussi sec (si j’ose dire!). “Les rivières de chez moi valent tout autant que celle de Samarie. Assez pétouillé, je rentre.”

Mais Dieu est patient. Et tenace. Il s’est manifesté une première fois par la fillette sans nom, prisonnière en Syrie, qui avait parlé d’Elisée. Puis une seconde fois quand le prophète est intervenu en personne auprès de son roi. Maintenant, troisième fois, c’est par la bouche des serviteurs de Naaman qu’il se manifeste, serviteurs d’ailleurs tout aussi anonymes que la petite juive: “Maître, disent-ils, si cet homme t’avait demandé d’accomplir des rites difficiles, tu aurais accepté, n’est-ce pas? Alors, pourquoi ne pas essayer ce geste tout simple, comme il te le conseille? Tu risques quoi?”

Alors, le grand général consent. Il s’abaisse... On peut imaginer qu’il se déshabille entièrement pour plonger dans le Jourdain. Nu, au propre comme au figuré. Dépouillé de son uniforme. Privé des signes extérieurs de sa puissance. Et surtout, il ne peut plus cacher, ainsi, la terrible maladie qui le ronge. Sa fragilité est exposée à tout venant.

Cette nudité, c’est la seule manière quand on veut se présenter devant Dieu. Puisque le Seigneur lui-même ne se montre à nous qu’ainsi: pauvre et vulnérable. Image du baptême, bien sûr! Comme pour annoncer déjà ces gens qui se tremperont dans l’eau vive, pour s’associer à leur Sauveur, lui qui a plongé dans la mort à Golgotha, pour en ressortir, rayonnant, au matin de Pâques!

Naaman, guéri, peut renaître, comme un petit enfant. Renaître à la santé, bien sûr. Mais surtout, renaître à une vie spirituelle autre. Une vie spirituelle dépouillée, elle aussi, des fausses valeurs de gloire, de puissance et d’apparence. Le vrai Dieu n’est pas celui de la victoire et des richesses, celui qu’il célébrait en Syrie. Le vrai Dieu n’est pas non plus celui de la cour royale et des appuis princiers, qu’il avait cherché à Samarie. Le vrai Dieu, il se tient discrètement, fragile, au ras du gazon. Ou plutôt au ras des eaux de la rivière, dans laquelle il faut être nu pour plonger.

Pour nous aujourd’hui, comme pour Naaman, cette simplicité de Dieu peut surprendre. Voire faire problème! Cette gratuité choque parfois, elle est si contraire aux valeurs du monde! Pour accéder à Dieu, ce serait si naturel de devoir accomplir de grands sacrifices! Or, le seul sacrifice qui nous est demandé, c’est d’accepter que tous nos efforts sont inutiles. Nos mérites, ils ne valent plus rien. Comme des billets périmés.

Vous voyez, nous dit le livre des Rois: la petite esclave était plus riche que le puissant général en chef. Dépouillée de tout, loin de son peuple; mais reliée à Israël, et à Dieu. Forte de sa relation avec le Père qui connaît ceux qui n’ont rien, et qui leur répond.


Voilà pourquoi Elisée n’accepte pas les richesses du général, en cadeau. Ce que nous avons un peu de peine à comprendre, bien sûr! Mais il faut que Naaman se rende compte de cette totale gratuité de Dieu. Qui est d’autant plus proche de nous que nous sommes vulnérables et vrais. Donc:  nus.

Lorsque le riche Syrien entre pleinement dans cette relation spirituelle, dans cette religion, il peut partir en paix. Il n’offre plus rien. Au contraire, c’est lui qui demande. Il sollicite humblement de pouvoir emporter chez lui un peu de terre d’Israël... Dans la culture d’alors, la terre d’un pays est symbole, savez-vous, de la présence de son Dieu. La terre d’Israël, c’est la possibilité de rester relié au Seigneur, à travers les rites juifs de l’époque, les sacrifices.

Et puis, Naaman va demander une seconde chose. Car il se rend compte qu’il ne pourra pas vivre une foi totalement exempte de compromis, au palais de Damas: au bras de son roi, il devra bien s’incliner devant la divinité locale.

Alors Elisée l’assure d’avance du pardon de Dieu. Promesse étonnante, en regard de tant d’autres manifestations d’intolérance que porte l’Ancien Testament. Promesse qui est bien sûr prophétique, encore, des ouvertures de l’Évangile: comme le dira le Christ, ce ne sont pas les gestes extérieurs qui sont importants. C’est bien notre qualité intérieure de relation au Seigneur.

Comme dans beaucoup de miracles qu’accomplira Jésus, bien plus tard, on le voit clairement ici: la guérison du corps symbolise mille fois plus qu’une santé retrouvée; la religion n’est pas un “truc” pour guérir, qui marcherait à tous les coups. Elle est surtout rétablissement d’une relation d’amour avec le Créateur; elle est une confiance échangée qui réconcilie avec la vie; avec soi-même; voire avec le monde et les gens qui nous entourent. Donc avec Dieu! Une réconciliation qui peut produire dans nos existences des effets prodigieux! Comme pour Naaman.

C’est ainsi qu’il peut s’en aller, en paix. Guéri non seulement de sa lèpre; mais surtout de son orgueil. De sa confiance démesurée dans sa force et ses richesses. Il repart avec son or et son argent, qui lui sont inutiles désormais. Il a appris l’humilité.

Derrière la caravane du grand général et de ses serviteurs, tout derrière, après les trésors et les beaux habits... on peut voir deux mulets, chargés de terre. De la terre ordinaire, banale, de Palestine. Signe que, pour Naaman: tout a changé! Amen

Jean-Jacques Corbaz  



 





(Pr) Naaman, Guéhazi et les vraies valeurs - Prédic du 7 juillet 2025

Lectures bibliques: 2 Rois 5, 14-27; Luc 12, 16-21; Galates 3, 26-29

(Résumé de l’épisode précédent). Il y a trois semaines, nous avons vu Naaman, le grand général syrien, se faire secouer et remettre en question, durement. Il a dû beaucoup travailler sur lui-même pour accepter la gratuité de Dieu et apprendre à abandonner les sécurités matérielles. Atteint par la lèpre, et donc contraint de se cacher pour ne pas être mis au ban de la société, il devra littéralement se mettre à nu pour retrouver la santé, au bout d’un long chemin.

Naaman avait emporté avec lui des richesses énormes pour payer sa guérison: 300 kg d’argent, 60 kg d’or, des habits de luxe... Mais le prophète Elisée refuse ce cadeau faramineux. Dieu est un Dieu des pauvres, des sans moyens... De ceux qui ne méritent pas. Il est grâce, donc gratuit. Sa bonté est offerte à chacun(e), disponible, toute proche. Ou plutôt: il est d’autant plus près de nous que nous sommes vulnérables et vrais. Donc nus. On dit que plus un arbre est haut, et plus il attire la foudre. Pour l'être humain, c'est l'inverse: plus il est bas, et plus il attire Dieu!

Si fréquemment, aujourd’hui comme hier, les êtres humains jouent des rôles. Comme Naaman, ils veulent avant tout sauver la face. Mais quand on a l’occasion d’entrevoir ce qu’il y a derrière le masque, c’est souvent le choc! Que de dépressions, que de relations foireuses avec sa famille ou ses collègues... Remords, rancunes, qui rongent comme la lèpre... Si peu de vraies raisons de vivre...

Tant que nous jouons un personnage, notre relation avec les autres ne peut être que faussée. Tout comme notre relation avec Dieu, évidemment! Certes, il est très difficile de se montrer nu. D’être soi-même et vrai. Il faut d’abord se connaître. Et ensuite s’accepter! Mais c’est la seule manière d’aller à la rencontre des autres, véritablement; de pouvoir les connaître; de les accepter comme ils sont. De même pour Dieu, évidemment: aller vers lui, le connaître et l’accepter, comme il est!

Dans ce récit plein de merveilleux, Elisée donc réussit beaucoup plus qu’une guérison physique: il permet à Naaman de changer de vie, de découvrir l’essentiel. Il le rétablit dans sa relation avec le divin, avec les autres, et donc avec lui-même.


Alléluia? Tout est bien qui finit bien? Euh ben... Pas tout à fait. Car il y a l’attrait de la richesse, qui est d’une force... incroyable. Le diabolique Mamon, comme Jésus le nomme, a de solides arguments. Et c’est au sein même de sa maison que le prophète Elisée va devoir le constater. Son serviteur Guéhazi succombe au désir. La gratuité, il oublie! Il court derrière Naaman et lui demande de l’argent, une somme considérable. Ce que bien sûr le riche Syrien accorde sans hésiter, et même à double; heureux de pouvoir manifester sa reconnaissance.

Mais attendez une minute avant de condamner Guéhazi. Car cet homme nous ressemble; plus peut-être qu’Elisée ou Naaman. Qu’aurions-nous fait, à sa place? Est-ce que moi j’aurais résisté à la tentation? Honnêtement, je ne sais pas. Car je n’ai jamais vécu sans argent; je n’ai jamais eu peur de mourir de faim; jamais eu peur de n’avoir rien à donner à mes enfants. Au contraire de beaucoup de mes prochains, en Suisse ou à l’étranger.

C’est au fond facile de juger sommairement la tromperie de Guéhazi. C’est facile de dire “Il faut faire confiance”; facile de se réfugier dans une foi personnelle et privée, à distance des autres... quand on n’a pas de gros soucis d’argent. Pour celui ou celle qui vit dans la pauvreté, l’occasion peut faire le larron. “S’enrichir: quel imbécile je serais de refuser cette opportunité”. (Entre parenthèses, n’est-ce pas d’ailleurs l’idéologie que charrie surtout notre société?).

Ne nous voilons donc pas la face (si j’ose dire, dans cette histoire de lèpre et de nudité!!). Ne nous voilons pas la face: il est normal d’avoir des envies. C’est notre condition humaine que de subir des tentations, comme Guéhazi. Et notre vocation de chrétiens, et notre responsabilité, c’est d’apprendre à gérer ces envies. Comme Dieu le disait à Caïn, lorsque ce dernier éprouvait de la jalousie pour son frère: “Le péché est pareil à un animal sauvage tapi derrière ta porte. C’est à toi de le dominer. Sinon, c’est lui qui sera ton maître”.

La fin de l’histoire aurait pu être si belle, pense-t-on parfois, si ce triste épisode de Guéhazi n’était pas venu tout gâcher.

Mais non! Ou plutôt: “Oui... mais”! Car la vie n’est que rarement (très-très rarement!) tissée de réactions modèles comme celle d’Elisée. Lui, il est presque parfait! Inaccessible! La vie, au contraire, elle est pleine de Guéhazi, qui ne résistent pas à l’opportunité de s’enrichir. Et puis, Dieu soit loué, elle nous offre souvent aussi, la vie, des Naaman, qui vont de l’avant, qui cheminent, qui progressent... qui guérissent leurs blessures, peu à peu, avec l’aide de Dieu... qui apprivoisent leurs peurs... mais qui savent qu’ils devront parfois transiger avec leurs principes; qui sont conscients qu’ils vont de temps en temps devoir s’incliner devant des faux dieux; revenir à leurs comportements du passé. Heureusement, ils ne se couperont pourtant jamais de l’amour du Seigneur.


Je trouve génial, la Bible ressemble à notre vie. Celles et ceux qui s’y débattent nous sont souvent semblables. Avec des exceptions, pareilles à quelques rayons lumineux, des exceptions comme Elisée; Moïse; Salomon; et la plus grande de toutes: Jésus!

La fin de l’histoire est belle, pour moi, parce qu’elle me parle d’un monde qui est le mien. Ce qui m’évite la tentation du Yaka (vous savez, quand on a l’impression qu’il suffit de vouloir pour imiter les modèles!). J’aime cette fin, parce qu’elle me met en garde contre les pièges que cette vie nous réserve, à chaque tournant.

En effet Guéhazi, après avoir trompé Naaman, est obligé de mentir à Elisée. Le fameux cercle vicieux. Un vieux sage disait: “Essayer de cacher une faute par un mensonge, ça revient à remplacer sur un habit une tache par un trou”. Un tel mensonge détruit la relation. Il est comme une lèpre, qui grignote peu à peu la vie harmonieuse. Et c’est exactement ce que Guéhazi va expérimenter, littéralement. Il est atteint par la terrible maladie. La peau devient comme de la cendre. Peur de la mort. Et la malédiction, qui nous met au ban de la société... Guéhazi est rongé par sa faute. Pareil à ces grands escrocs qui ne peuvent jouir de leur butin que terrés au fond d’une jungle lointaine, il va sans doute regretter parfois son ancienne vie. Conscient que ses richesses l’ont entraîné dans le malheur.


Peut-être trouvez-vous cette morale un peu taillée à la hache. L’auteur du livre des Rois a dû aussi le penser lui-même! En effet, le récit qui suit immédiatement notre épisode, c’est justement une histoire de hache maniée trop fort... Hum! Qui a dit que l’humour et l’autodérision étaient absents des textes sacrés?

Donc, n’oublions pas les nuances! Ne condamnons pas sans appel Guéhazi, ou d’autres qui font comme lui. Mais méditons plutôt sur nous-mêmes. Sur nos valeurs; nos comportements. Quelles sont mes priorités, dans la vie? Est-ce l’argent? Ou bien l’amour? Est-ce de garder une conscience nette? Ou des relations harmonieuses avec ce et ceux qui m’entourent? Être en bonne santé? Être comme Naaman relié par une communion spirituelle (lui qui emporte de la terre d’Israël pour pouvoir se joindre au culte de Dieu)? Ou bien un peu tout ça à la fois?

Pour moi, le fait de ne pas être seul face au mal est très important. Vivre une foi, une religion, mais relié à d’autres en vue d’essayer de mieux m’ouvrir à Dieu. Afin de tenir tête aux envies destructrices. Pour ne pas oublier l’essentiel.

Vivre en communauté; en paroisse; en Église, c’est important pour rester ancré dans l’amour de Celui qui, seul, est la vraie richesse. Et puis, c’est aussi un excellent antidote à notre culpabilité. Eh oui! Car, de voir que nos frères et s
œur
s sont faillibles, qu’ils succombent parfois à la tentation... eh bien, ça nous aide à supporter nos propres manquements!

Avec Naaman, entre Elisée et Guéhazi, mettre nos pas dans ceux de Dieu. Du Dieu de gratuité. Pour avancer en direction d’une meilleure limpidité. Le véritable trésor. Amen.



Jean-Jacques Corbaz  
 

(Hu, Li) Accueil - La machine à éplucher

Bonjour, et merci d’être venus vivre ce culte !

 

L’histoire se passe à l’armée. Le caporal de cuisine appelle une recrue et lui demande d’éplucher les pommes de terre pour le dîner.

« Tiens, s’étonne la recrue, je croyais que l’armée avait des machines à éplucher ? »

« Exact, réplique le caporal ! Et le dernier modèle, c’est toi !! »

 

Eh bien, chers paroissien.ne.s, chers ami.e.s, sachez-le : Dieu lui aussi s’est équipé de machines pour résoudre les problèmes du monde ; pour rétablir la paix ; pour faire régner la justice entre les humains… Et vous l’avez compris : ces machines, ces baguettes magiques, il y en a beaucoup. Et le dernier modèle, c’est toi !! 

Bienvenue…

 

 

Jean-Jacques Corbaz, mai 2025