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Bonne balade entre les mots!

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vendredi 28 avril 2017

(Hu) Solutions aux trois jeux des écrivains

« Confiné » 
Dans le texte, se cachent les noms de trente écrivains de langue française. Saurez-vous les retrouver ? 

Confiné, il racontait ce qu’il ferait une fois libre, d’ici un mois, dans ces eaux-là. Ce moment semble si dur à surmonter… mais les mots, lierre de la pensée, permettent de s’évader un moment, de laisser fuir des maux passants.
Près de la fontaine dont les flots bercent l’oreille distraite, des oiseaux volent, terre, et racines semblent endormis. Les oiseaux sont là, souverains, beaux, jeunes encore.
Une tribu goguenarde qui boit l’eau et la bénédiction du soleil qui couvre leur air novice.
Le rabot de l’air ne les épuise pas : ils n’en font cas, mus par la douceur du jour.
Mus, c’est le mot, mais sans le mouvement : ils se posent, l’arbre vert ne bouge presque pas.
Du mât naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou statues.
Braves bêtes, la becquée te les rend grands mais où est le bec aujourd'hui ?
Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes frôlent ses pieds.
Il avance, doucement, cherchant une aide, blonde, brune, rousse, au hasard.
Il a beau voir toute cette splendeur, il ne s’y trompe pas.
Il a beau marcher par l’esprit, il ne bouge pas en réalité pas.
C’est la force des poètes : se promener sans mouvement, sans de grands efforts.
Voir la vie en beau malgré tout, malgré les épreuves.
L’esprit est une gare : y passent mille idées qui s’enfuient et nous entraînent.
Toujours l’art a gonflé cette voile humaine, cette force : tenir bon, jusqu'au prochain voyage.  

(auteur anonyme)

j’en ai finalement vu 31 !   
Zola, Duras, Molière, Maupassant, La Fontaine, Flaubert, Voltaire, Racine, Rimbaud, Hugo, Boileau, Labé (Louise), Ernaux (Annie), Baudelaire, Camus, Musset, Verne, Dumas, Proust, Beckett, Talleyrand, Houellebecq, Ronsard, Rousseau, Beauvoir, Beaumarchais, Fort (Paul), Sand, Vian, Gary, Aragon.   
--> on pourrait même ajouter (Gustave) Roud (mais je doute que ce soit l’intention de l’auteur !!) et (G. de) Rais, voire la comtesse (de Ségur).


« Tais-toi » :
Dans le texte ci-dessous se cachent les noms de 25 écrivain-e-s romand-e-s. Saurez-vous les retrouver?

Tais-toi !
« Tais-toi, Jacquot, tais-toi », dit Constantin à son perroquet roux, perché sévèrement sur le lustre. Jacquot n’avait rien d’un rat muet, encore moins d’un rat de bibliothèque. Gros, bête, illettré, il éructait sa babille pareil à un prêcheur de carnaval au ton cathodique, éreintant.
Constantin le fit descendre, armé d’un manche à balai. Hurlant de rire, le perroquet s’envola, lourd, bancal d’asymétrie, jusqu’au long couloir d’entrée.
Là, il ne se percha pas sur la rambarde de l’escalier, comme d’habitude, mais resta en l’air. Il y paraissait plus grand, sombre, menaçant. 
Constantin repensa à sa mère, quand on la contrariait. Secrète, angoissée, elle lui faisait peur. Il arriva à grand-peine à glisser cette réminiscence sous le tapis. Son père y était pour beaucoup.
La boule rousse aux griffes grises se posa enfin, comme un pacha sa tâche terminée. Du coup, Constantin se réveilla, et, rassuré, il contempla la bête immobile. Empaillée. Il vit qu’elle tenait au bec un rameau d’olivier.

Jean-Jacques Corbaz
Jaccottet, 
(Benjamin) Constant, 
Roux
Chessex, 
Ramuz, 
(Anne-Lise) Grobéty, 
(Corinna) Bille, 
(Félix) Vallotton, 
Dicker, 
Cendrars, 
Landry, 
Haldas, 
(Catherine) Colomb, 
Chappaz, 
(Georges-Emile) Delay, 
(Othon de) Grandson - clin d’œil à la paroisse où j’ai connu Nanette Scheder et plusieurs d’entre vous !
(Jacques) Mercanton, 
(Charles) Secrétan
(Alice) Rivaz, 
(José-Flore) Tappy, 
(Anne) Perrier, 
Rousseau, 
(Jean) Pache, 
(Pierre-Alain) Tâche, 
(Juste ou Urbain) Olivier   
--> on pourrait aussi ajouter Jean-Marie Veya  (merci à Frédéric Monnier !)


Supplément:
Et un petit supplément comme dessert ! Cinq autres écrivain-e-s romand-e-s que je m’en voulais d’avoir omis-es :

«Maille après maille artisan d’espérance, l’aumônier, ayant bien vécu, naît au ciel debout, vierge de toute mort, amène.»

(Ella) Maillart, 
(Jean-Pierre) Monnier, 
(Anne) Cuneo, 
(Nicolas) Bouvier, 
(René) Morax


Merci d'avoir joué!
Jean-Jacques Corbaz



samedi 22 avril 2017

(Im) Schaffhouse en images

Quelques photos de notre excursion à Schaffhouse, les 20 et 21 avril.

Il y a des centaines d'oriels différents (nous étions emballés par ces encorballements, si j'ose dire, mpffff).

Parmi les inscriptions, en toutes sortes de langues, j'ai apprécié le fameux "Da gli amici mi guardi Dio, da gli inimici mi guardero io" pour sa musique.














Les chutes du Rhin.
Admirez les deux rochers à droite, on dirait des génies des eaux qui se demandent pourquoi tant de monde vient les déranger... (Voir surtout les 7è et 8è photos).























mardi 18 avril 2017

(Bi) « Pâques sera trop chou ». Tu crois?

Merci à Pierre Bühler pour ce texte pertinent!!!

« Pâques sera trop chou »
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Ce titre, vous l’aurez reconnu, c’est le slogan publicitaire choisi par une grande chaîne d’alimentation de notre pays pour le temps de Pâques. En le lisant partout, sur les affiches, sur les sacs, sur les dépliants, etc., le théologien que je suis a été de plus en plus interpellé. Certes, on s’adresse aux enfants, on les invite à venir chercher leur « lapinou », en dix variantes ! Et pour les obtenir, il faut collectionner des timbres, et pour avoir ces timbres, il faut que les parents achètent. La fête de Pâques, donc, comme une bonne occasion de consommer ! Chaque temps de fête connaît sa commercialisation, plus ou moins efficace. D’ailleurs, à l’intérieur du dépliant où l’on colle les timbres, on voit une jeune vendeuse avec les bras pleins d’objets à acheter et la phrase « Nous réalisons nous-mêmes ce qui nous tient à cœur ». Acheter, acheter, pour réaliser ce qui nous tient à cœur…

Pour cette commercialisation, on a évidemment choisi de jouer sur le folklore habituel de Pâques, qui remplit aussi les rayons des magasins durant ces semaines : les lapins et les œufs. Dans un premier temps, j’ai tenté de contenir ma réaction de théologien : je me suis dit que cela faisait partie du jeu depuis bien des décennies. Mais ce slogan « Pâques sera trop chou » m’est resté à l’esprit : et si c’était tout ce qui resterait un jour de Pâques, des lapinous trop chous ?

 
Je me suis souvenu d’un entretien que j’avais eu il y a quelque temps avec un jeune homme qui me demandait : « En somme, c’est quoi exactement qu’on fête à Pâques, dans la tradition chrétienne ? » Et il n’en avait vraiment pas la moindre idée. Et j’avais alors tenté de lui expliquer : que les évangiles racontent que Jésus est monté à Jérusalem à l’occasion de la Pâque juive et que ces journées à Jérusalem furent ses dernières, qu’il y fut jugé et condamné à mourir sur la croix, mais que la foi chrétienne voyait dans cette mort une victoire sur la mort, qui fait qu’elle appelle Jésus-Christ le crucifié ressuscité, proclamant que la vie est plus forte que la mort. Cette première explication en amena d’autres : que le mot même de Pâques vient d’un terme hébreu qui veut dire « passage, et que donc la fête chrétienne de Pâques fait référence à la fête juive de la Pâque, qui célèbre la sortie d’Égypte du peuple d’Israël. Une fête du passage de l’esclavage à la liberté, à laquelle la fête chrétienne fait écho en annonçant la libération à l’égard du règne de la mort. Et les lapins et les œufs, alors ? J’avais répondu que c’était probablement en lien avec un vieux culte européen de la fertilité, célébrant la renaissance de la vie au printemps, après un long hiver de la mort… Ce fut un bel entretien, plein de découvertes et d’étonnements.

Du coup je me dis : qui sera là pour donner les explications nécessaires quand les enfants demanderont : « Dis, papa, pourquoi Pâques, c’est trop chou ? » Espérons qu’il y aura encore assez de mémoire chez quelques-uns pour rappeler qu’au-delà des lapinous, dans la fête de Pâques, il en va fondamentalement d’esclavage et de liberté, de vie et de mort, et que ce n’est pas une affaire de timbres et d’achats.

Alors collectionnons gaiement des lapinous ! Mais souvenons-nous aussi que ce qui pourrait faire la véritable joie de Pâques, c’est de vivre la libération d’un esclavage, de découvrir cette vie plus forte que tous les désespoirs de mort qui trop souvent nous hantent.

Joyeuses Pâques, bon passage !

Pierre Bühler


vendredi 14 avril 2017

(Pr) Ne pas saucissonner, SVP. La vraie victoire

Prédication du 14 avril 2017

Lectures bibliques: Ps 2, 1-7 ; Marc 15, 16-39 ; 1 Cor. 15, 1-7

Nous avons l’habitude de baisser la tête à Vendredi saint, et de la relever à Pâques. On nous a inculqué que la croix était une défaite, et la résurrection une victoire… Tout juste? Ou tout faux?

Bien évidemment, ni l’un ni l’autre! Mais réfléchissons un instant: où est la plus grande victoire de Jésus? Etait-ce d’accepter l’abaissement de la croix, les souffrances, les injures et la mort, tout cela sans l’avoir mérité le moins du monde? Ou de se relever vivant du tombeau?

Vous me direz que vous manquez d’expérience de la chose, dans un cas comme dans l’autre. Moi aussi! Mais je crois qu’il est impossible d’établir une hiérarchie entre les deux événements, tellement ils sont inséparables. Davantage: il s’agit plutôt d’un seul et même événement vu sous deux angles différents, comme un tunnel qu’on regarderait tantôt par la sortie «nord» et tantôt par le côté «sud». Laquelle des issues est la plus utile? À l’évidence, l’une ne va pas sans l’autre.

 

Allons plus loin encore: célébrer Vendredi saint dans sa vie sans y associer Pâques, c’est amputer sa foi d’une moitié essentielle. Et réciproquement! Il faut que ces deux fêtes se donnent la main dans notre espérance et notre cœur, comme dans notre quotidien. Sinon, ce n’est pas plus une foi chrétienne qu’un célibataire ne forme un couple à lui tout seul!

En effet, si vous n’ouvrez la porte qu’à Pâques en laissant dehors Vendredi saint, vous allez fêter quoi ? Le renouveau, les fleurs,  la vitalité créatrice; vous pourrez rouler les œufs et acheter des lapins en chocolat… Dans ce cas, un conseil: fermez vos journaux et vos TV, évitez d’écouter les cris de celles et ceux qui souffrent sur cette terre, cela pourrait gâcher votre fête! Mais vous ne célébrez pas la résurrection. C’est la croix qui met en perspective la véritable dimension de Pâques.
  
Et si, au contraire, vous ne recevez chez vous que Vendredi saint, vous serez certes sensible à toutes les détresses, à toutes les oppressions qui frappent nos semblables; mais vous vous épuiserez dans une lutte où vos forces seront dérisoires, face à l’immensité des défis; ou bien vous resterez murés dans une mauvaise conscience qui ne fera aucun bien, ni aux autres ni à vous-même - tout ce que la Bible appelle le “péché”, et dont Jésus est venu nous délivrer.

   


Garder unis Vendredi saint et Pâques, oui, mais comment? Je répondrai par deux exemples.

D’abord en évoquant quelques personnes très âgées, la plupart à l’EMS. De ces aînés qui ont traversé des épreuves douloureuses, qui sont comme Job atteints dans leur santé, leur famille, leurs sécurités matérielles (pensez au deuil que représente le renoncement à pouvoir vivre chez soi…). Ces quelques aînés qui pourtant restent paisibles et confiants, qui n’ont pas peur de la mort, et qui en plus se soucient les uns des autres, se portent mutuellement dans les passages les plus pénibles…

C’est ainsi qu’une pensionnaire, qui venait de perdre son mari, lequel vivait dans la même chambre qu’elle, à l’EMS, me disait: «Heureusement que je suis ici, je ne suis jamais seule, il y a tant d’amies qui me soutiennent». Quand la vie vous paraîtra trop dure, eh bien allez les trouver, vous en sortirez enrichi!

Vendredi saint et Pâques, la solidarité et l’espérance; la sensibilité et l’assurance de ne jamais être tout seul dans nos combats, nos combats qui depuis la première Pâques sont gagnés d’avance! Vendredi saint et Pâques ensemble, ou quand la lutte elle-même devient fête, par l’Espérance majuscule du Ressuscité, en nous!
  
 

Mon second exemple de cette union entre Vendredi saint et Pâques, ce sera Raoul Follereau, l’apôtre des lépreux; il a transformé un nombre incalculable de vies grâce à sa foi et à son engagement. J’aimerais pour conclure lui laisser la parole:

Aimer, c’est aussi partager la même espérance.

Allez donc expliquer aux enfants qui meurent de soif dans le Sahel qu’il y a un bon Dieu, un paradis et une espérance. Ils ont soif, ils ont faim et ils meurent, c’est tout.

L’espérance, c’est elle surtout qui nous manque. C’est son éclipse qui nous est si cruelle. Si nous ne portons pas aux autres l’espérance, comment oser dire que nous les aimons?

En supprimant Dieu de la destinée humaine, on a créé la civilisation de l’égoïsme, du dégoût et du désespoir.

À chaque fois que, d’un air pénétré, je dis «Tout va mal» en laissant retomber et ma voix et mes bras, alors, tout va plus mal, à cause de moi.

Vous n’irez pas soigner les lépreux de la lèpre. Vous soignerez d’autres lèpres en inondant le monde de votre amour, chacun pour votre part. Ne me dites pas: «Qu’est-ce que je peux, moi? C’est si peu.» Une goutte d’eau qui tombe fait monter l’océan. Soyez cette goutte d’eau.

Refusez de mettre votre vie au garage. Mais refusez aussi l’aventure où l’orgueil a plus de place que le service.

Tout sera sauvé, si vous savez aimer. Pas un jour en passant, mais très fort, très longtemps… tous les jours; toujours.

Ne vous découragez pas, ne renoncez pas. Riez au nez des sceptiques, des prudents, de ceux qui mettent leur vie en conserve et commencent leur retraite au biberon.

Vous cherchez un but à votre vie ? Il manque dans le monde trois millions de médecins. Devenez des médecins. Plus d’un milliard d’êtres humains ne savent ni lire ni écrire. Devenez des enseignants. Deux hommes sur trois ne mangent pas à leur faim. Devenez des semeurs, et, des terres incultes, faites surgir les récoltes dont ils ont besoin.

Je ne suis qu’un vieil homme. Regardez-moi. Nous ne nous reverrons probablement jamais. Regardez-moi bien. Vous avez devant vous le visage d’un homme qui a toujours été parfaitement heureux.

Ce n’est pas que nous n’ayons jamais eu des coups durs. Vous vous imaginez bien, cette vie-là, elle a été difficile. On a eu des accidents, des pannes, des maladies, toutes sortes d’obstacles; mais nous ne nous sommes jamais endormis sans penser que, peut-être, grâce à nous, quelques visages avaient souri, quelques larmes s’étaient séchées.
C’est ça, voyez-vous, le secret du bonheur.

Raoul Follereau
  


Garder unis Vendredi saint et Pâques, chez vous aussi? Amen

Jean-Jacques Corbaz



dimanche 9 avril 2017

(Vu, FA) Les fêtes chrétiennes


Voici un bref descriptif des principales fêtes chrétiennes:


Avent: les 4 semaines avant Noël; on y est centré sur l'attente du retour de Jésus

Noël (25 décembre): naissance de Jésus (fête instaurée très tardivement)

Epiphanie (6 janvier): adoration de Jésus par les mages ("rois")
et aussi: baptême de Jésus

Carême ou temps de la Passion (40 jours avant les Rameaux): préparation à la Semaine Sainte. Ce temps commence par le Mercredi des Cendres. Les derniers jours avant le Carême sont marqués par le Carnaval («adieu la viande») puis Mardi-gras

Semaine Sainte (des Rameaux à Pâques): la plus importante semaine de l'année

  Rameaux (une semaine avant Pâques): entrée de Jésus à Jérusalem, acclamé comme un "roi"

  Jeudi saint (3 jours avant Pâques): Jésus institue la communion (ou Cène, ou eucharistie), puis est arrêté

  Vendredi saint (2 jours avant Pâques): mort de Jésus, couronné d'épines ("roi à l'envers": "cet homme était vraiment le Fils de Dieu")

  Pâques: Jésus n'est plus dans sa tombe, il est vivant ("ressuscité").
   Son rayonnement ne mourra jamais

Ascension (40 jours après Pâques): Jésus, s'il est vivant, n'est plus visible ni palpable à côté de nous. Il nous échappe, pour être mieux proche de tout le monde.

Pentecôte (50 jours après Pâques): si Jésus n'est plus visible, pourtant, il continue d'agir    en nous. Quelque chose de son message, de sa force vit en celles et ceux qui croient en lui. C'est le "Saint-Esprit".

 
 
On peut dire que Pâques au sens large va du Mercredi des Cendres à Pentecôte !
On se rappelle également que chaque dimanche est comme une nouvelle fête de Pâques.

-> La fête de Pâques (au sens restreint) est donc le pivot du calendrier chrétien. Sa date est mobile: Pâques a lieu chaque année le dimanche qui suit la première pleine lune du printemps. Selon les lunaisons, la date de Pâques varie donc entre le 22 mars et le 25 avril.

Cette bizarrerie vient du calendrier des Juifs. Ces derniers connaissaient une fête nommée La Pâque (sans "s" à la fin), qui célébrait la sortie de l'esclavage d'Egypte par Israël sous la conduite de Moïse; et dont la date fluctuait comme notre fête de Pâques!  

JJ Corbaz