« Prière »
après l’offrande
J’étais allé, mendiant de porte en porte, lorsque ton chariot d’or apparut au loin, pareil à un rêve splendide.
Mes espoirs s’exaltèrent et je pensai : c’en est
fini des mauvais jours ! Déjà, je me tenais prêt, dans l’attente d’une
riche aumône.
Le chariot s’arrêta là où je me tenais. Ton regard
tomba sur moi et tu descendis avec un sourire. Je sentis que la chance de ma
vie était enfin venue.
Soudain, tu tendis ta main droite et tu me
demandas : « Qu’as-tu à me donner ? »
Ah, quel jeu étrange était-ce là, qu’un roi tende la
main au mendiant et lui mendie quelque chose !? J’étais perplexe et confus.
Enfin, je tirai lentement de ma besace un tout petit
grain de riz et te le donnai.
Mais quelle fut ma surprise lorsque, à la fin du jour, vidant mon sac à terre, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas de riz.
Je pleurai amèrement en me disant : »Que n’ai-je pas eu le cœur de te donner tout ! »
Mais quelle fut ma surprise lorsque, à la fin du jour, vidant mon sac à terre, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas de riz.
Je pleurai amèrement en me disant : »Que n’ai-je pas eu le cœur de te donner tout ! »
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