(billet pour le Flash-Info de Plein Soleil)
Deuxième vague (à l’âme ?). La Nouvelle Vague ne fait plus rêver personne ! Elle nous trouve déjà à bout de souffle, comme disait Godard. Avec toujours cette lancinante question : à quelle sauce allons-nous être mangés ? Qu’est-ce qui sera interdit, qu’est-ce qui sera autorisé ?
Disons-le clairement : nos autorités font ce qu’elles peuvent. Il n’y a ni complot ni incompétence crasse. Mais nous sommes confrontés à un virus dont on ignore encore beaucoup de choses. Le Conseil Fédéral, le Conseil d’Etat comme la direction de Plein Soleil se trouvent un peu dans la situation d’un conducteur d’auto qui ne verrait la route que dans ses rétroviseurs. Vaguement. On décide de tourner à droite ou à gauche, et ce n’est qu’après quelque temps qu’on se rend compte si c’était juste ou non.
Deuxième vague. Oui, on rame. Nous sommes tous en train de ramer. Ou de surfer, si vous préférez (allusion au télétravail via internet).
Sans mentir, si notre ramage se rapporte à notre plumage, nous n’allons pas voler bien haut.
Je vous invite au contraire à regarder en bas. C’est là que nous y trouverons l’Enfant de Noël, que nous allons célébrer vaille que vaille dans quelques semaines. Au plus creux du creux de la vague, il se tient là, tout proche de nous. Amical à en mourir.
Nous ramons ? Il rame aussi. Nous doutons, nous tournons en rond ? Il se fait étoile dans notre nuit. Nous sommes entre ses mains, et là, même dans la mort, rien de tragique ne peut nous arriver. Nous sommes le trésor de son amour passionné.
Au pire de la tempête, il nous tient la main, solidement. Il ne nous lâchera pas. Nous pouvons nous sentir en sécurité.
Vaguement ? Non : pleinement.
Jean-Jacques Corbaz, pasteur
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