Je ne dirai jamais assez le calme d’été
Fredonnant la nuit au goulot de la fontaine
Je ne dirai jamais assez la paix
Jubilant en soi-même en juillet.
Je ne dirai jamais trop bien la solidité des grands sapins
Frissonnants sous le souffle sifflant de la plaine
Je ne dirai jamais trop bien leur amour inhumain
Amour de lac, ou de montagne ou de jardin.
Je ne fermerai jamais les yeux sur une lumière au ciel bleu
Petite ou grande, piquante ou ronde, fuyante ou pleine
Je ne fermerai jamais les yeux que pour rêver, heureux,
Et pour m’unir au silence des cieux.
Jean-Jacques Corbaz, le 22 octobre 1974
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