L’histoire que voici se déroule en Angleterre. Ailleurs, elle n’aurait pas la même saveur !
Un jeune lieutenant monte dans le train après son service. Mais à peine installé dans un compartiment, il voit son colonel, raide comme un manche à balai, qui vient s’asseoir à côté de lui. Zut alors !
Pour amadouer le vieil officier, le lieutenant sort des cigarettes :
- Vous en voulez, sir ?
- Jeune homme, répond le colonel, j’ai goûté une seule fois de ma vie à ce genre de chose, et je me suis dit « Comment peut-on aimer une horreur pareille ? »
Un peu plus tard, la même scène se répète avec un verre d’alcool que le lieutenant lui offre :
- Jeune homme, j’ai goûté une seule fois de ma vie à ce genre de chose, et je me suis dit « Comment peut-on aimer une horreur pareille ? »
Puis une troisième tentative échoue aussi, quand le jeune militaire propose des revues :
- Jeune homme, j’ai essayé une seule fois de ma vie de lire ce genre de chose, et je me suis dit « Comment peut-on aimer une horreur pareille ? »
Quand le lieutenant arrive à destination, surprise : il voit le colonel qui descend aussi. Et sur le quai de gare, une jeune fille attend le vieil officier.
- Jeune homme, fait le colonel, je vous présente ma fille.
- Euh, répond le lieutenant, votre fille… unique, je présume ?
J’aime l’humour très anglais de cette histoire. Et j’apprécie surtout qu’elle nous rappelle que, pour Dieu, nous sommes tous ses enfants… uniques ! Chacun.e, il nous regarde comme si nous étions les seuls au monde !
Bienvenue donc dans cette relation… unique avec Dieu, vous ses enfants !
Jean-Jacques Corbaz, octobre 2017
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