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mardi 18 décembre 2012

(Bi) Pour ce Noël


Une cloche sonne, sonne...
Aujourd’hui comme dans la chanson de Gilles, les cloches expriment les étapes essentielles de nos vies: naissance, mariage, mort. Joies et peines. Lorsqu’on a besoin de baliser le chemin, de marquer un temps fort, en regardant le ciel. En appelant sur ce jour une dimension spirituelle, une relation privilégiée avec Dieu.

Lors du premier Noël, les cloches n’existaient pas encore. Mais souvent, l’imagination les rajoute, spontanément. Tellement elles y trouvent une place presque évidente.

Bonne Nouvelle! Sachez-le, Dieu vient, au plus près de nous, au plus creux de nos nuits, tracer un chemin d’espérance. Car depuis ce jour-là, aucune situation n’est définitivement bloquée, aucune porte n’est fermée à jamais, aucune page n’est la dernière du livre.

Comme le chante Jacques Brel: “Il nous faut regarder... derrière la saleté”. Derrière nos paysages gris, embrouillardés; au-delà de nos chemins boueux, malaisés; derrière nos peines, nos fatigues, nos impuissances; il y a une présence. Un Dieu qui nous aime, et en qui nous pouvons avoir confiance: il ne veut que notre bonheur et notre paix.

Noël vient ainsi comme antidote à nos fatigues, nos résignations, nos désespoirs. Le Créateur n’a pas encore dit son dernier mot. En plongeant au coeur de l’humain, il va nous entraîner jusqu’à ce matin où la pierre roulée montrera la suite de l’histoire, la victoire de la vie. À Pâques, alors oui, les cloches pourront carillonner. À toute volée !

Joyeux Noël! Que cette fête ouvre déjà sur la résurrection, pour vous comme pour Lui !

Jean-Jacques Corbaz

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