On t’avait couvert de gris, de noir. Et tu repeins en couleurs fantaisie nos manques d’audace.
On t’avait pleuré à Golgotha. On t’avait cru enfermé dans le tombeau, ce samedi-là. Et au matin, éclatant de vie, tu étais déjà parti !
On avait fait de toi un Dieu raisonnable, terne, lisse, un peu à notre image. On avait cru te connaître et te dire, dans nos dogmes et nos règlements. Et voilà que tu te révèles toujours nouveau, passionné, surprenant, insaisissable, et que c’est même la seule chose qu’on puisse savoir de toi !
Béni sois-tu pour cette richesse qui jaillit et qui bouscule, béni sois-tu, en Jésus Christ.
Amen
Jean-Jacques Corbaz, mai 1992
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire