Père, nous sommes, comme le fils prodigue de la parabole, tes enfants, aimés et attendus.
Tu n’es pas pour nous une divinité lointaine, inconnue ou dont nous devrions craindre la colère.
Tu n’es pas un Dieu épicier, que nous devrions tâcher de payer par nos offrandes ou par nos œuvres.
Tu es Père, et nous : tes enfants.
Notre foi n’est pas une superstition ni une philosophie. Notre religion n’est pas un ensemble de rites accomplis par obéissance aveugle.
Tu veux instaurer avec nous une relation neuve, tissée de tendresse, de confiance responsable. Une relation où nous soyons libres et heureux.
Merci pour ce cadeau extraordinaire, que tu as payé pour nous à Vendredi saint surtout, quand tu as laissé nos ancêtres torturer Jésus jusqu’à la mort.
Que ta liberté de Père nous rappelle toujours à la nôtre. Que ton amour et ton pardon infini nous délivrent vraiment de tout mal, grâce à Jésus.
Amen
Jean-Jacques Corbaz, juillet 1987
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