Un feu
Dans le désert,
Un feu pour cuire des vases de terre,
Ce feu, c’est Dieu.
Un feu, c’est un mystère,
On aimerait bien le voir de tout près
Mais voilà, on se brûlerait.
On aimerait le disséquer, l’analyser, voir comment il est fait,
Oui mais voilà, on l’éteindrait.
Un feu, pour rester feu, ça doit rester vivant.
Un feu dans le désert
C’est Dieu sur notre terre.
Un peuple marche derrière
Un feu toujours vivant.
Un Dieu, pour rester Dieu, ça doit rester devant.
Jean-Jacques Corbaz, 13.11.1976
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