Le chemin ressemblait au chemin de l’histoire.
Grise ou noire
La maison vide n’attendait que des légendes et des souvenirs
Pour la remplir
Ramuz avait posé son décor.
Les arbres sombres s’élançaient à la recherche d’amours perdus
Les branches basses s’allongeaient en quête de noirs pendus
La grande peur se cherchait un corps.
Un vieux lac oublié traînait dans la montagne
Des rochers sans pitié affûtaient leurs marteaux
La folie guettait, chat sournois.
Les premières amours s’étaient éteintes, mortes d’avoir trop brûlé
Les espoirs s’enfuyaient, au rythme des jours sans pitié
Le soleil pâlissait jusqu’à devenir cradasse.
- Et quand le livre se refermait, la vie recommençait à sourire!
Jean-Jacques Corbaz, Yaoundé, le 6 janvier 1975
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