Les nuages migrateurs passent lentement sur nos têtes
Vers quel été plus chaud les conduira leur quête?
Leur marche majestueuse fait scintiller un tapis d’étoiles
Aux reflets verts et rouges, tel une voie royale
Un long vol bien ordré de cette ouate grise
Dessinant au gré du vent des fantaisies bien apprises
Voguant brise arrière sans hâte son pèlerinage
Toujours partant, jamais fini, faisant le tour du monde
La brume vagabonde ainsi s’en va sans trêve
Cherchant un pays chaud où reposer sa quête
Et ne le trouvant pas
Pas un cri, pas un faux-pas, harmonie
D’un seul coup d’ailes sans effort tu chemines
Et mon esprit rêveur s’envole au vent avec toi
Et mon corps trop lourd soudain sent le froid
Rentrons
Jean-Jacques Corbaz, Yaoundé, le 15 mars 1975
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