Ce que je crois, c’est qu’un homme a vécu comme un Dieu.
Son amour pour chacune et chacun,
Son respect infini de l’autre,
Son attention pour les marginaux, les rejetés
Nous ouvrent l’espoir de vivre de manière nouvelle.
Il a cheminé avec nous,
Respectant les tâtonnements de nos recherches,
Nous laissant peu à peu découvrir la passion qu’il nous offre,
Mais qu’il n’impose jamais.
Ce que je crois, c’est que cet homme nous révèle à nous-même
Pour vaincre nos peurs,
Nos blocages,
Nos échecs.
Ce que je crois, c’est qu’il a choisi librement d’affronter la mort,
La mort dans la violence,
Il a pris le contre-courant de cette violence
Pour nous montrer la voie de la vraie vie, pleine et lumineuse.
Ce que je crois, c’est que cette mort n’est donc pas une défaite.
Il vit dans nos coeurs, parce que la mort n’est pas à craindre.
L’amour vit au-delà de la mort, et de tout échec, et de toute violence,
Pour nous ouvrir à une authentique liberté.
Jean-Jacques Corbaz, mai 1979
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