Jésus, devenu Dieu tellement tu nous as aimés,
Tu as vécu au milieu de nous sans escorte, sans défense
Et nous t’avons crucifié.
Nous rêvions d’un sauveur vainqueur à tous les coups,
Nous ne voulions pas de toi pauvre et faible,
Nous avons tant de peine à supporter ta vérité et ta cohérence.
Ta croix nous révèle à nous-mêmes.
Souvent, nos fautes nous paraissent sans conséquence,
Mais Vendredi saint nous montre où elles aboutissent.
Trahi, renié, battu, cloué au bois, tu nous reflètes nous-mêmes
Nos injustices,
Le mal en nous.
Devant ta croix, nous ne pouvons plus dire « Je n’ai fait de mal à personne ».
Pourtant, c’est justement ce jour de mort qui est le signe de ton pardon,
Innocence redonnée, sans l’avoir mérité !
C’est justement ce jour de mort qui est la preuve
D’un amour qui dépasse toute logique.
Pour cet amour fou qui nous rend libres,
Toi Dieu frère,
Nous te disons merci
Émerveillés.
Amen
Jean-Jacques Corbaz, avril 1980
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire