Introduction à la soirée de démarrage du caté 6, 7, 8, 9 - Cohérence
J-J (intro): ... Première scène: un père de famille se plaint:
Alain: Vous vous rendez compte, je n'arrive pas à faire faire du sport à mon fils! Il courbe les entraînements, il ne va pas aux matches, ou arrive en retard... Je n'arrive pas à en faire façon!
Jean-Paul: Parce que, pour vous, c'est important, le sport?
Alain: Je pense bien! Ça fait grandir, ça donne une bonne santé, ça développe la camaraderie et ça évite de traîner dans les rues... En tout cas, ça fait pas de mal!
Jean-Paul: Je voulais dire: vous en faites, vous, du sport?
Alain: Oh, j'en faisais quand j'étais gamin... D'ailleurs, mon père m'obligeait. Maintenant, je n'ai plus le temps! Mais je regarde les matches à la télé.
J-J: Deuxième scène:
Jean-Paul: Ce chamaud de gamin! Je l'ai encore surpris en train de fumer. À 13 ans, c'est trop tôt! J'ai beau lui expliquer que ça fait du mal, que ça perturbe sa croissance, rien n'y fait.
Alain: Eh bien, coupez-lui son argent de poche, il ne pourra plus s'en acheter.
Jean-Paul: Ça ne servirait à rien: il me piquerait les miennes.
Alain: Ah, vous fumez aussi?
Jean-Paul: Ben oui, quoi, personne n'est parfait...
J-J: Troisième scène:
Alain: Monsieur le pasteur, aidez-moi à obliger mon fils à suivre le catéchisme et à aller au culte! Je ne pratique pas, mais je ne suis pas un mécréant. "On" a sa religion, je sais bien qu'il y a quelque chose au-dessus de nous.
Jean-Paul: C'est curieux, votre fils me disait que vous ne croyez pas en Dieu. Est-ce que vous avez parlé avec lui une fois ou l'autre de vos convictions religieuses?
Alain: Oh non, je lis parfois ma bible, mais tout seul. Je ne voudrais pas l'influencer. Et puis, je ne saurais pas comment lui parler de ces choses...
J-J: Faut-il continuer? Faut-il préciser que ni le foot, ni l'abandon de la cigarette, ni la foi chrétienne ne peuvent s'imposer, et surtout pas si nous ne montrons pas l'exemple?
Si j'oblige mon enfant à suivre un catéchisme qui parle de liberté, et que je ne vis pas cette liberté avec lui, ça démarre bien mal!
Si j'ai envie que mon enfant croie en Dieu, je lui rendrai un fier service en lui parlant de ce que je crois, de ce que je vis, le plus honnêtement possible... et surtout en vivant, concrètement, mes valeurs. Si j'ai envie que mon enfant aille au culte, je l'aiderai en l'y accompagnant.
Sinon, j'impose à mon enfant un divorce intérieur qui l'amènera, soit à m'obéir sans me comprendre, soit à me désobéir parce qu'il m'aura... compris!
J-J Corbaz
Pour vous y retrouver
Bonjour! Bienvenue sur ces pages, que j'ai plaisir à ouvrir pour vous!
Vous trouverez sur ce blog différentes sortes de contributions:
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- annonce (An),
- billet (Bi),
- citation (Ci),
- confession de foi (CF),
- conte (Co),
- formation d'adultes (FA),
- humour (Hu),
- image (Im),
- liturgie (Li),
- poésie (Po),
- prédication (Pr),
- réflexion (Ré),
- sciences bibliques (SB),
- vulgarisation (Vu).
Bonne balade entre les mots!
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lundi 26 août 2013
(CF) Croire en Dieu nous permet de prendre des risques
Confession de foi en choeur parlé
- Nous croyons que, souvent, l'être humain joue avec le feu.
- Dieu nous a donné beaucoup de possibilités
- celle de créer
- et celle de détruire.
- Dieu prend des risques avec nous.
- Nous croyons que les choses les plus importantes ne sont pas visibles avec les yeux
- mais elles sont perceptibles pour notre coeur
- notre raison
- notre foi.
- Nous croyons que l'Eglise et la Bible nous aident à réfléchir
- à voir les choses sous un nouvel angle
- à nous rencontrer dans nos différences aussi
- et à découvrir un Dieu qui nous aime.
- Croire en Dieu nous permet de prendre des risques.
- Croire en Dieu nous permet d'espérer.
- Amen
(CF) Confession de foi 27
Nous croyons que Dieu crée le monde, et tout ce qu'il contient, dans un projet de beauté, de douceur et de bonheur.
Nous croyons que Jésus est son fils: un lien entre la terre et le Ciel; une passerelle entre la peur et la confiance; un élan vers davantage de tendresse et d'authenticité. Mort dans les plus fortes souffrances, il est devenu porte ouverte sur la lumière de l'éternité, et cela pour chacun(e).
Nous croyons que son Esprit nous souffle son message de paix, aujourd'hui et demain, et plus loin encore. Il nous rapproche les uns des autres pour mieux nous dire l'infinie proximité de Dieu, mystérieux, discret, respectueux de notre liberté; mais sur qui nous pouvons compter, toujours.
Amen
JJ Corbaz
lundi 19 août 2013
(Po) plus d'obstacles
Sur les pas de la lune
M'étant penché en cette nuit à la fenêtre,
je vis que le monde était devenu léger
et qu'il n'y avait plus d'obstacles. Tout ce qui
nous retient dans le jour semblait plutôt devoir
me porter maintenant d'une ouverture à l'autre
à l'intérieur d'une demeure d'eau vers quelque chose
de très faible et de très lumineux comme l'herbe...
Philippe Jaccottet
vendredi 16 août 2013
(Bi) Les gêneuses
LA PERFECTION DE TOUTE CHOSE
J’ai découvert hier cette information :
« Des scientifiques ont fait des expériences sur des fourmis. Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière était très structurée : il y avait la reine qui pondait les oeufs, les nourrices qui l'alimentaient, les ménagères qui nettoyaient, les maçonnes qui construisaient et réparaient, les ouvrières qui cherchaient des provisions, les guerrières qui veillaient à la défense de la fourmilière...
Cependant 10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres avaient fait.
Les chercheurs enlevèrent les 10 % "gêneuses", pensant améliorer le fonctionnement du tout. Au lieu d'un ordre accru, il y eut panique. Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans...
Au bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités reprirent. Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait apparemment sa place. Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur temps à entraver le travail des autres !
Les chercheurs recommencèrent trois fois. A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10%, il y avait désorganisation, affolement. Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles fourmis avaient repris le rôle de "gêneuses" du travail des autres. »
Me relier à l’existence de ces «fourmis gêneuses » m’a beaucoup touchée, me faisant percevoir, une fois encore, la perfection de toute chose…
Il se trouve que la personnalité de mon Enfant-Moi est de type « ménagère-maçonne-ouvrière-guerrière
», c’est-à-dire capable de mille et une actions et cherchant toujours à
optimiser chacune d’entre elles… Bien évidemment, ce type de
personnalité est très vite agacé, voire révolté, lorsqu’il rencontre des
êtres qui, soit n’ont pas les mêmes compétences, soit pas la même
efficacité. Il a alors tôt fait de les étiqueter comme « fourmis
gêneuses » !
O Merveille… Découvrir, sous le frein apparent d’une moindre compétence ou d’une moindre efficacité, la perfection de la Vie à l’œuvre, qui ralentit par l’un l’action de l’autre, afin que l’ensemble soit équilibré.
Révélation que rien n’est inutile et que l’apparente inaction ou contre-action, est toujours et encore l’expression de la Vie en tant que cela : perfection absolue se manifestant en tant qu’imperfection relative…
Ce constat ouvre mon cœur, plus largement encore, me permettant d’accueillir avec plus de tendresse, plus de douceur, les apparents obstacles du quotidien, évènements, actions, etc, tout ce que mon Enfant-Moi étiquette à la vitesse de l’éclair comme des « fourmis gêneuses ».
Percevoir, du plus intime de notre être, que tout ce qui est a sa place, que rien n’est inutile, c’est retrouver la capacité de bénir tout ce qui est, et célébrer ensuite d’être qui nous sommes, à notre place, si nous la préférerons au rôle qu’autrui incarne.
C’est ce que rappelle cette histoire : « Un maître spirituel dirigeait un groupe de disciples qui souhaitaient progresser "sur le chemin". L'un des membres du groupe posait sans cesse des questions, interrompait, mettait en cause, bref, gênait le travail des autres. Ces autres vinrent trouver le maître et lui demandèrent d'expulser la mauvaise tête.
- "Moi, je veux bien, si c'est là votre souhait, répondit le maître, mais lequel d'entre vous veut prendre sa place?" »
Puisse cette journée vous offrir l’occasion de goûter la merveille de cette perfection et apprécier la place qui est la vôtre, quelle qu’elle soit !
(Isabelle Padovani – www.communification.eu)
J’ai découvert hier cette information :
« Des scientifiques ont fait des expériences sur des fourmis. Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière était très structurée : il y avait la reine qui pondait les oeufs, les nourrices qui l'alimentaient, les ménagères qui nettoyaient, les maçonnes qui construisaient et réparaient, les ouvrières qui cherchaient des provisions, les guerrières qui veillaient à la défense de la fourmilière...
Cependant 10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres avaient fait.
Les chercheurs enlevèrent les 10 % "gêneuses", pensant améliorer le fonctionnement du tout. Au lieu d'un ordre accru, il y eut panique. Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans...
Au bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités reprirent. Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait apparemment sa place. Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur temps à entraver le travail des autres !
Les chercheurs recommencèrent trois fois. A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10%, il y avait désorganisation, affolement. Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles fourmis avaient repris le rôle de "gêneuses" du travail des autres. »
Me relier à l’existence de ces «fourmis gêneuses » m’a beaucoup touchée, me faisant percevoir, une fois encore, la perfection de toute chose…
Il se trouve que la personnalité de mon Enfant-Moi est de type « ménagère-maçonne-ouvrière-guer
O Merveille… Découvrir, sous le frein apparent d’une moindre compétence ou d’une moindre efficacité, la perfection de la Vie à l’œuvre, qui ralentit par l’un l’action de l’autre, afin que l’ensemble soit équilibré.
Révélation que rien n’est inutile et que l’apparente inaction ou contre-action, est toujours et encore l’expression de la Vie en tant que cela : perfection absolue se manifestant en tant qu’imperfection relative…
Ce constat ouvre mon cœur, plus largement encore, me permettant d’accueillir avec plus de tendresse, plus de douceur, les apparents obstacles du quotidien, évènements, actions, etc, tout ce que mon Enfant-Moi étiquette à la vitesse de l’éclair comme des « fourmis gêneuses ».
Percevoir, du plus intime de notre être, que tout ce qui est a sa place, que rien n’est inutile, c’est retrouver la capacité de bénir tout ce qui est, et célébrer ensuite d’être qui nous sommes, à notre place, si nous la préférerons au rôle qu’autrui incarne.
C’est ce que rappelle cette histoire : « Un maître spirituel dirigeait un groupe de disciples qui souhaitaient progresser "sur le chemin". L'un des membres du groupe posait sans cesse des questions, interrompait, mettait en cause, bref, gênait le travail des autres. Ces autres vinrent trouver le maître et lui demandèrent d'expulser la mauvaise tête.
- "Moi, je veux bien, si c'est là votre souhait, répondit le maître, mais lequel d'entre vous veut prendre sa place?" »
Puisse cette journée vous offrir l’occasion de goûter la merveille de cette perfection et apprécier la place qui est la vôtre, quelle qu’elle soit !
(Isabelle Padovani – www.communification.eu)
jeudi 15 août 2013
(Ci) Etat de grâce
« Il y
a des instants où nous nous sentons soulevés hors de la réalité
familière. Ce que nous éprouvons alors semble ne pas être de ce monde.
Il s’agit de moments singuliers, empreints d’un merveilleux qui nous
touche soudain. Tout ce que nous vivons est imprégné d’une qualité
particulière. Une sorte d’enchantement nous rend à la fois étrangers et
tout à fait nous-mêmes, totalement protégés en quelque chose de
familier. Impossible de dire ce que c’est et, d’ailleurs, si ce n’était
pas indicible, ce ne serait plus « cela ». Même s’il s’agit d’un sens
inconnu, cet Insaisissable, ce Tout-Autre est cependant réel car une
force qui lui est propre en émane. Elle baigne d’une clarté et d’une
chaleur singulière notre conscience de vivre. Pour un instant, dégagés
des puissances quotidiennes, nous éprouvons une impression
d’extraordinaire liberté. »
Karlfried Graf Dürkheim, « Méditer », p. 18-19
Karlfried Graf Dürkheim, « Méditer », p. 18-19
mardi 6 août 2013
(Hu) Glissades
Une histoire de Jean-Villars-Gilles:
Un curé supporte mal quand ses paroissiennes lui avouent en confession qu'elles ont commis le péché de chair hors des liens sacrés etc. Alors, il leur demande de dire simplement qu'elles ont glissé. Tout le monde est au courant du truc, ça marche super.
Un jour d'hiver, le vieux curé passe l'arme à gauche, et un nouveau le remplace, un jeunet. Lequel s'étonne du nombre de glissades malencontreuses dans le village! Alors il appelle le syndic et lui suggère de mieux gravillonner les routes de la commune.
Le syndic, en souriant, suggère que ce n'est pas nécessaire, et que ce n'est pas bien grave. Mais le curé insiste: "Une femme pourrait se casser la jambe, même dans votre famille; par exemple, votre épouse a glissé trois fois la semaine passée!
Un curé supporte mal quand ses paroissiennes lui avouent en confession qu'elles ont commis le péché de chair hors des liens sacrés etc. Alors, il leur demande de dire simplement qu'elles ont glissé. Tout le monde est au courant du truc, ça marche super.
Un jour d'hiver, le vieux curé passe l'arme à gauche, et un nouveau le remplace, un jeunet. Lequel s'étonne du nombre de glissades malencontreuses dans le village! Alors il appelle le syndic et lui suggère de mieux gravillonner les routes de la commune.
Le syndic, en souriant, suggère que ce n'est pas nécessaire, et que ce n'est pas bien grave. Mais le curé insiste: "Une femme pourrait se casser la jambe, même dans votre famille; par exemple, votre épouse a glissé trois fois la semaine passée!
![]() |
de Jean Effel |
dimanche 4 août 2013
(Li, Po) Prière d’été
Prière d’été
Ferme les yeux,
Tiens fermes tes yeux,
Sous l’espace de Dieu ...
Viens, respire un peu,
Soupire, aspire mieux,
Gonfle - toi d’un monde heureux ...
Alors, alors pose
Tes fatigues, tes réveils moroses,
Tes “on est bien peu de chose”:
Largue large, remets, dépose
Aux pieds, au coeur de Celui qui dispose ...
Tes larmes blanches,
Tes aubes oranges,
Les longs ennuis de tes dimanches à belles manches,
Viens, c’est ouvert: dépose, range
Aux mains, au coeur du grand Pardon de l’univers ...
Respire un peu,
Tiens fermes tes yeux
Sous l’espace de Dieu:
Gonfle - toi d’un monde heureux.
Jean - Jacques Corbaz
Ferme les yeux,
Tiens fermes tes yeux,
Sous l’espace de Dieu ...
Viens, respire un peu,
Soupire, aspire mieux,
Gonfle - toi d’un monde heureux ...
Alors, alors pose
Tes fatigues, tes réveils moroses,
Tes “on est bien peu de chose”:
Largue large, remets, dépose
Aux pieds, au coeur de Celui qui dispose ...
Tes larmes blanches,
Tes aubes oranges,
Les longs ennuis de tes dimanches à belles manches,
Viens, c’est ouvert: dépose, range
Aux mains, au coeur du grand Pardon de l’univers ...
Respire un peu,
Tiens fermes tes yeux
Sous l’espace de Dieu:
Gonfle - toi d’un monde heureux.
Jean - Jacques Corbaz
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