Mars. Temps de la Passion (c’est l’autre nom du Carême). Temps du Christ souffrant qui nous invente un regard neuf sur la vie. Passion signifie souffrance.
Mars, temps de l’espoir, en somme. Temps du cri des femmes et des hommes, lui qui atteste la douleur, mais aussi la vie qui veut tenir. À l’extrême, temps de la révolte que sous-tend l’espérance.
Les malades nous apprennent à vivre. «L’autre jour, dans le lit, à l’hôpital, c’était moi». Leur fragilité, Sa fragilité, fenêtre ouverte sur mon humanité. Où placer ma réussite? Dans une santé acquise, mais qui s’enfuit au premier courant d’air? Ou dans cette descente au coeur de l’humain, dans le partage incessant et l’espoir?
Les malades nous apprennent à vivre. Nos peurs de la mort. Nos angoisses d’échouer. Les malades nous réconcilient avec notre fragilité. Le Christ souffrant et abaissé nous apprend à aimer.
Jean-Jacques Corbaz
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