Pour vous y retrouver

Bonjour! Bienvenue sur ces pages, que j'ai plaisir à ouvrir pour vous!
Vous trouverez sur ce blog différentes sortes de contributions:
- annonce (An),
- billet (Bi),
- citation (Ci),
- confession de foi (CF),
- conte (Co),
- formation d'adultes (FA),
- humour (Hu),
- image (Im),
- liturgie (Li),
- poésie (Po),
- prédication (Pr),
- réflexion (Ré),
- sciences bibliques (SB),
- vulgarisation (Vu).
Bonne balade entre les mots!

Ces œuvres sont mises à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé.

Ce blog fait partie d'un réseau de sites réformés "réseau-protestant.ch" qui vise à coordonner et rendre visibles et lisibles les publications web de la galaxie du protestantisme de Suisse romande. Voir sur ce blog la page https://textesdejjcorbaz.blogspot.com/p/blog-page.html>.

lundi 20 février 2017

vendredi 10 février 2017

(Li) Prière de remise à Dieu pour un service funèbre

Dieu de paix, Dieu de promesse,
Une vie se termine à côté de nous, après NN ans.
Mais notre espérance, c’est qu’une vie recommence,
Auprès de toi, dans ton amour comme dans le nôtre.

Et là, tout ce que XX a vécu est maintenant transformé,
Recréé à neuf, guéri par ton pouvoir créateur.
Notre passé, tu le rachètes, tu l’illumines de ta présence parfaite.
Mais aussi tu l’allèges de tous ses fardeaux, de toutes ses peines, ses culpabilités, ses regrets.

C’est pourquoi nous te remettons maintenant XX
En gardant comme un trésor ce que nous avons vécu avec lui de bon, de beau… ce qui nous a portés ; aidés ; permis d’espérer…

Nous déposons aussi devant toi, bien sûr, les instants plus difficiles, plus tristes ; ce que nous n’avons pas pu vivre avec lui ; ou trop mal.

Toi, tu veux que jamais rien ne nous sépare de ton amour.
Maintenant que XX est auprès de toi, tu veux aussi que rien ne nous sépare de son affection, aujourd’hui encore.
Remplis nos cœurs de force positive et apaisante ; de courage ; de confiance.

Soutiens, bénis son épouse ; ses enfants, ses beaux-enfants ; ses petits-enfants, ainsi que tous ceux, toutes celles que son décès rend tristes.
Nous prions également pour les personnes qui n’ont pas pu se joindre à nous pour ce culte.

(ainsi que pour les pensionnaires et le personnel de l'EMS de yy).
Que chacun(e) sente dans son cœur verser la force chaleureuse de ta bonté, dans la paix que donne Jésus, le Christ.

C’est lui qui nous a appris à prier. C’est donc en son nom que nous te disons, d’une même voix, les mots qui font de nous tes enfants :
Notre Père…
Amen



JJ Corbaz

(Li) Prière d’entrée pour un service funèbre

Toi que nous appelons « Dieu »,
Mystère qui entoure notre naissance et notre mort,
Toi dont on parle, mais qu’on connaît parfois si peu,
Jésus nous a fait rencontrer ta tendresse, ta bonté patiente…
Ta volonté obstinée de nous conduire sur des chemins de bonheur et de paix.

Tu nous vois aujourd’hui qui pleurons, blessés,
Souffrant à cause de la maladie et de la mort de NN...

Nous savons que tu nous comprends,
Puisque tu as aussi traversé le deuil, à Vendredi saint, quand Jésus est mort sur la croix.

Aide-nous à nous consoler les uns les autres,
Par nos présences, nos mains tendues, nos amitiés partagées.
Eveille en nous des forces de solidarité, de proximité, de pardon…
Tout ce que Jésus est venu commencer parmi nous.
Amen


J-J Corbaz


(Ci, Po) Un amour m'attend

Texte rédigé peu avant sa mort une Carmélite française, décédée à l’âge de 45 ans:

 “Ce qui se passera de l'autre côté,
quand tout pour moi aura basculé dans l'éternité…
Je ne le sais pas !
Je crois, je crois seulement qu'un amour m'attend.


Ne me parlez pas des gloires et louanges des bienheureux,
Ne me dites rien non plus des anges...
Tout ce que je peux, c’est croire, croire obstinément
Qu'un amour m'attend.


Maintenant, mon heure est si proche: que dire?
Oh, mais sourire.
Ce que j'ai cru, je le croirai plus fort, au seuil de la mort.
C'est vers un amour que je vais en vous quittant;
C'est dans un amour que je descends doucement.


Si je meurs, ne pleurez pas.
C'est un amour qui me prend paisiblement.
Si j'ai peur… et pourquoi pas?
rappelez-moi, simplement, qu'un amour m'attend.


Il va m’ouvrir tout entière à sa joie, à sa lumière.
Oui, Père, je viens à toi, dans le vent dont on ne sait
Ni d’où il vient, ni où il va.”


(Transmis par Mme Simone Wurgler, merci!!)


(Co) Semer ou ne pas semer?

Le patriarche Abraham entend un jour Dieu qui l’appelle: «Abraham! Ecoute ce qui va se produire dit Dieu: pendant l’été entier, il ne tombera pas une goutte de pluie!»

Abraham prend cette annonce au sérieux. Il en avertit ses voisins, et tous sont catastrophés. Pourtant, au printemps, à la grande surprise du village, Abraham s’en va sur ses champs. Et: il sème! Partout, il répand ses graines, comme d’habitude. Les voisins ne comprennent plus rien. 


«Que fais-tu? lui disent-ils. Tu annonces une sécheresse épouvantable, et tu sèmes quand-même? C’est insensé!»  ...

Lorsque l’été survient, la campagne entière est pelée. Aride.     Tous les champs sont un désert. Sauf... sauf ceux d’Abraham! Ceux-là portent de superbes moissons!

«Abraham, crient les voisins, tu es un traître! Tu nous avais prédit la sécheresse. Et nous t’avons cru. Alors, nous n’avons pas semé. Et maintenant.. »

«Mais je vous ai dit la vérité, répond le patriarche. Effectivement, il n’a pas plu de tout l’été, comme le Seigneur l’avait annoncé. Mais Dieu n’a jamais dit qu’il ne fallait pas semer…»


(conte arabe)

vendredi 3 février 2017

(Ci, Li) Il restera de toi



Il restera de toi
ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.

Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée.
Ce que tu as donné
En d'autres fleurira.
Celui qui perd sa vie
Un jour la trouvera.

Il restera de toi ce que tu as offert
Entre les bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu
Que tu as attendu plus loin que les réveils,
Ce que tu as souffert
En d'autres revivra.
Celui qui perd sa vie
Un jour la trouvera.

Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germé sur les yeux de ton coeur.
Il restera de toi ce que tu as semé
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
Ce que tu as semé
En d'autres germera.
Celui qui perd sa vie
Un jour la trouvera.

Jo Akepsimas (attribué parfois aussi à S. Veil)

vendredi 27 janvier 2017

dimanche 15 janvier 2017

(Hu) Voeux... prudents!

Zep
  JE VOUS RENOUVELLE MES VOEUX MAIS AVEC PRUDENCE 

Je voulais vous envoyer mes vœux, mais après consultation de mon avocat, je me suis rendu compte de l'imprudence de ma formulation.
Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité me soumet en effet au risque de poursuites...
Voici donc la version rectifiée de mes vœux, qui est en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution :



Je vous prie d'accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes vœux à l'occasion du solstice d'hiver et du premier de l'an, en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres, ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles, ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées.
Ces vœux concernent plus particulièrement :
- la santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical,
- la prospérité, étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, ni de votre taux d'imposition,
- la joie, sachant qu'il n'est pas dans mon intention de vous recommander un type de bonheur.

Nota Benne :
Le concept d'année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces vœux vous sont adressés. Son emploi n'implique aucun désir de prosélytisme.
- le fait de ne pas dater ces vœux du yawl as-sabt 1 Safar de l'an 1435 de l'Hégire (fuite du Prophète à Médine) ne constitue ni une manifestation d'islamophobie, ni une prise de position dans le conflit israélo-palestinien,
- le fait de ne pas dater ces vœux du 2 Teveth 5774, ne constitue ni un refus du droit d'Israël à vivre dans des frontières sûres et reconnues, ni le délit de contestation de crime contre l'humanité,
- le fait de ne pas dater ces vœux du 3ème jour (du Chien de Métal) du 11ème mois (Daxue, Grande Neige) de l'année du Dragon d'Eau, 78ème cycle, n'implique aucune prise de position dans l'affaire dite "des frégates de Taïwan",

Clause de non responsabilité légale :
En acceptant ces vœux, vous renoncez à toute contestation postérieure.
Ces vœux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait.
Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties.
Ils n'ont fait l'objet d'aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d'une année seulement.
A l'issue de cette période, leur renouvellement n'a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur.
Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d'âge, de genre, d'aptitude physique ou mentale, de race, d'ethnie, d'origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d'appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires.

(Anonyme) 






dimanche 8 janvier 2017

(Pr, Vu) Chercher et grandir

Message “adultes” du 8.1.17: les chercheurs de sens

Lecture: Matthieu 2, 1-12



Ce matin, j’ai rencontré le train, non pas de rois mais de mages. Savants chercheurs de vérité, pèlerins de mystère. Ils m’ont dit:

Nous sommes en quête du savoir qui dépasse tous les savoirs, nous cherchons les secrets de nos origines et de notre fin; le but du monde, son sens; et son pourquoi.

Nous avons interrogé la science, bien sûr, ont-il ajouté. Et la science nous a donné des réponses. Mais chaque réponse ouvrait davantage encore de questions. Derrière chaque étoile, nous apercevons tant d’infini qu’on en attrape le vertige.

Alors, nous nous sommes trouvés face au mystère de la transcendance. Nous avons voulu interroger le monde du spirituel, et de la foi. Les astres nous ont mis en chemin vers la ville des pèlerinages, Jérusalem. Et là, nous avons demandé à quelle direction tout obéit; à qui appartient cette terre
?


Quand on pose ce genre de question, qui est une affaire de pouvoir, c’est toujours le pouvoir qui commence à répondre. En vrai politique, Hérode va chercher à contrôler leur quête.

Mais les mages ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils savent qu’il n’est pas prudent, pour la science, de demander son chemin au pouvoir. Alors, ils posent la question en termes plus religieux.

Du coup, le roi Hérode sollicite ses conseillers théologiens, spécialistes du sacré. Tout en pensant “Je vous montrerai, moi, qui commande, ici-bas!”

Lesdits consultants finissent par trouver, dans leurs vieux livres, que c’est à Bethléem qu’il faut aller. Ils l’expliquent, mais eux ne se déplacent pas.

Hérode, à son tour, renseigne les mages, et leur demande de le tenir informé. Mais lui non plus ne bouge pas.

Les mages, eux, se remettent en route. L’étoile leur indique un lieu. Voici la fin de leur long voyage.


Mais là, il n’y a qu’un bébé, nu dans une mangeoire à bétail. Et ses parents, gens du bas-peuple. Ni palais, ni courtisans; ni serviteurs, ni fleurs, ni rubans. Etrange royauté! Royale étrangeté!

Et soudain, les mages comprennent; ou mieux: ils reçoivent. Car la clé du mystère, ce n’est pas une connaissance; ce n’est pas une équation complexe. Non, le secret, c’est le don. C’est l’amour offert. Jésus, ça veut dire “Dieu sauve”. Il sauve et ne juge pas.   Il libère et n’enfonce pas. Il est si petit, mais c’est nous qu’il veut faire grandir.

Alors, les mages se prosternent. Ayant tout reçu, ils donnent ce qu’ils ont de plus précieux: l’or, symbole de royauté; l’encens, signe de vie spirituelle; et la myrrhe, qui annonce déjà la mort...


Et en offrant, leurs yeux s’ouvrent encore. Ils voient maintenant que toute la valeur de leurs oeuvres, et de leurs calculs, c’est d’abord de pouvoir être donné. Gratuitement. Puisque c’est en donnant que l’homme rencontre son Dieu. Et lui ressemble. Quand tu deviens cadeau, oui, tu es image de Dieu!

Ils peuvent alors se retirer. Par un autre chemin, car différents. Car enrichis d’une fabuleuse force intérieure.


Ces mages nous montrent la route, à nous aussi. Qui que nous soyons, quel que soit notre âge ou notre bagage-érudition, ils nous invitent à nous déplacer, à notre tour. Pour recevoir cet incroyable équilibre intérieur.

Où avez-vous lu, dans l’évangile, qu’ils étaient trois? Et comment ils s’appelaient?

Toi qui m’entends, je te le dis: les mages sont ici, à Saint-Légier et Blonay. Et l’un d’eux porte ton nom.

Amen                                          


Jean-Jacques Corbaz  

Images: Kees de Kort


samedi 31 décembre 2016

(Bi) Bonne année 2017!



Cultiver la tendresse

L’année a pris un coup de vieux et avance, fatiguée, vers sa fin. Elle est devenue plus frileuse, plus sombre; ses yeux souvent humides. Résignation, nostalgie: la Passion, elle ne la vivra plus.

Et c’est dans ce temps morose que l’Évangile rappelle l’étonnante nouvelle: justement là, au plus creux de nos “humâneries”, Dieu est venu. Enfance, lumière, vie; rire, tendresse, espoir: tout cela, Il vient nous l’offrir.

Pas sur un plateau, bien sûr !  Pas les fruits, tout cuits. Mais plutôt les semences, pour que nous puissions mesurer l’importance de ce long accompagnement; maturation, soucis, espérance. On aime et on respecte avant tout ce qu’on a aidé à faire grandir.

Et c’est aussi dans ce temps usé et froid qu’il nous invite à aller les uns vers les autres. À nous offrir, à son image: lumière, sourire, chaleur; humour, tendresse, proximité...

Voilà ce que voudrait être notre foi: un carrefour où nous puissions recevoir ces cadeaux du Christ, toujours en train de naître au milieu de nous; et aussi ces cadeaux les uns des autres. Pour que notre fin d’année prenne un peu plus les couleurs du printemps !

Avec vous, dans la joie de l'année qui vient

Jean-Jacques Corbaz

dimanche 25 décembre 2016

(Hu) Mages etc





On connaît les mages bibliques, qui apportent à Jésus de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais il y en a des quantités d’autres, moins renommés, qui sont apparus discrètement dans les multiples contes de Noël.

Par exemple, il y a:
- celui qui apporte du fer: le fer-mage
- celui qui apporte de l’aluminium: l’alu-mage
- celui qui apporte de l’eau: l’eau-mage (souvent qualifié de respectueux, vu la rareté de l’eau en Israël)
- celui qui apporte un +: le plus-mage
- celui qui apporte un rat: le rat-mage
- celui qui apporte un dos: le dos-mage
- celui qui apporte la piété d’Allemagne: le fromm-mage
- celui qui a les cheveux blancs: le troisier-mage
- celui qui envoie une photo par courrier électronique: l’e-mage
-

- le mage affligé du hoquet: le mage-hic
- celui qui est presque amoureux de sa fille: le mage-estueux !
- celui qui, d’un bond, franchit les océans: le mage-élan.

Quel est le vôtre ?


JJC 

 

samedi 24 décembre 2016

(Im) Joyeux Noël!

Joyeux Noël! Que la fête du Prince de la paix vous donne réellement d'avancer sur des chemins de paix, en vous et autour de vous! Puisse ce Noël stimuler, en chacun(e), la germination d'une vie remplie de trésors relationnels, donc spirituels.

Rosace de la Nativité, cathédrale san Lorenzo, Genova. Photo: JJ Corbaz