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jeudi 28 février 2013

(FA, Vu) critères éthiques pour nos ressources

Valeurs chrétiennes pour aujourd'hui
Pour la Réforme, nous ne sommes pas sauvés par nos mérites, ni par la qualité de notre obéissance aux commandements, mais par la seule confiance en la bonté de Dieu. Pourtant, le salut a des conséquences sur notre manière d'être: il s’exprime très concrètement par une façon de vivre qui honore Dieu et qui se met au service du prochain, comme Jésus lui-même a vécu. Solidarité, respect des autres, souci du plus faible sont des valeurs essentielles pour le chrétien. Le protestantisme est habité par une exigence morale qui, pour être fidèle au Christ, doit se réformer constamment elle aussi.

Cette exigence nous fait réexaminer deux valeurs importantes du monde contemporain.

Combattre l’individualisme égoïste
Première valeur à mettre en question: l’individualisme. On dit souvent, à juste titre, que l’individualisme est un des fruits de la Réforme, à cause du poids qui est mis par celle-ci sur la foi personnelle; le lien institutionnel avec l’Eglise est second (voire, pour beaucoup de protestants, inutile). Sur ce point il faut clairement faire marche arrière et rappeler avec l’écriture qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul.

Notre société a développé un individualisme égoïste et conflictuel; la concurrence y est devenue un mode de vie qui, du commerce, s’est répandu dans l’éducation, la santé, le sport, l’art, le travail. L’évangile nous appelle au contraire à pratiquer la solidarité, à nous intéresser aux autres; mieux: à construire avec eux une pratique communautaire. Respecter les personnes et leur spécificité, c’est mettre en valeur leur contribution à l’édification commune.



Quelle liberté pour quel homme?
Deuxième valeur à réexaminer: la liberté. Celle que l’Evangile nous offre nous donne le courage de refuser les diktats de l’économie, et les prétendues inéluctables lois du marché; le courage de refuser les diktats aussi de la politique et de l’opinion, si facilement manipulés par les médias. Mais la liberté évangélique n’est pas celle d'un sauvage qui ferait ce qu’il veut, au gré de ses désirs; c’est la décision de conduire sa vie dans le souci de maintenir vivante l’estime de soi.

Etre libre selon l’évangile, c’est se savoir justifié par Dieu, se savoir accepté; savoir que je suis rendu à la liberté de ne pas avoir à me justifier moi-même, c’est comme le dit Paul Tillich: Le courage d’accepter d’être accepté.

C’est pourquoi les protestants doivent combattre la tentation de se replier dans un ghetto religieux, loin des conflits de ce monde, comme si la justice dont parle l’évangile était réservée aux seuls chrétiens. Nous croyons qu’elle est aussi la source secrète de l’exigence et de l’espérance qui habite le cœur de tous les hommes de bonne volonté.

Les chrétiens se doivent donc de collaborer sans arrière-pensée avec tous ceux qui portent le souci de l’avenir du monde social et naturel. Sur ce plan, christianisme et humanisme ont le même programme.

                                                       JJ Corbaz

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