Le Dieu dominateur est mort à Golgotha
En observant l’univers, nos ancêtres ont de tout temps discerné que des forces suprêmes, ou transcendantes, interagissent avec nous.
Montage photographique de Gilbert Garcin |
Mais voilà : nous humains sommes incapables d’imaginer une puissance qui ne soit pas dominatrice et autoritaire. Les divinités ont donc été décrites comme des despotes, des chefs absolus qui ne voulaient que se faire obéir au doigt et à l’œil.
Il a fallu que Jésus, que nous reconnaissons comme fils de Dieu, vienne sur terre pour nous enseigner une autre manière de voir : si le Créateur nous donne un temps de vie terrestre, c’est pour nous permettre de choisir en toute liberté (et c’est essentiel !) ; de choisir en toute liberté la réponse que nous donnons à son appel, à sa proposition de partager son bonheur, son amour.
Or, si Dieu ne cachait pas sa splendeur à nos yeux, s’il se montrait en pleine vérité, nous perdrions cette faculté de libre décision.
Jésus a vécu lui-même ce pouvoir à l’envers du monde, en remportant la victoire absolue sur la mort justement lorsqu’il est mort dans des souffrances insoutenables.
Ce règne à l’opposé des valeurs terrestres le couronne sur la croix. Mais il le couronne d’épines ! Le Dieu dominateur est mort à Golgotha. Et un Dieu de respect absolu pour nous y est né.
Ainsi ramenés aux valeurs d’En Haut, nous sommes invités à ouvrir la porte à Celui qui se tient sur le seuil et qui frappe. Il ne nous frappe pas ! Mais il attend que nous acceptions de le laisser entrer. Sans notre acquiescement, il ne peut rien.
Jean-Jacques Corbaz
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