Bonjour, et merci d’être venus ce matin !
L’histoire est connue. Un voleur incorrigible comparaît devant le tribunal pour la septième fois en trois ans. Le juge lui « passe un savon » en lui expliquant à quel point c’est important et utile d’être honnête en toutes choses.À sa grande surprise, le magistrat voit notre délinquant qui approuve ses paroles.
- Vous êtes d’accord avec ce que je dis sur l’honnêteté ?
- Mais oui, M. le président. J’y crois fermement.
- Mais alors, fait le juge, si vous croyez que c’est important d’être honnête, pourquoi avez-vous commis tous ces délits ?
- Eh bien, M. le président, c’est que l’honnêteté j’y crois, oui, mais voyez-vous : je suis croyant, mais pas pratiquant…
Voilàvoilà ! Cette histoire pourrait bien condamner (c’est le cas de dire !) cette histoire pourrait bien condamner l’absurdité de se dire croyant, mais pas pratiquant. De même, d’ailleurs, que celle d’imaginer qu’être pratiquant, c’est participer au culte seulement, alors qu’il s’agit bien évidemment de mettre en pratique au quotidien les valeurs qui découlent de notre foi !
Si Dieu nous invite au culte, c’est pour cultiver (justement) notre relation avec lui. Pour nous réenraciner toujours mieux dans ses promesses. Afin de devenir de meilleurs pratiquants de sa bonté, de sa justice, de son partage.
Car d’abord, c’est Dieu lui-même qui pratique son amour, très concrètement, pour chacun.e, depuis la crèche jusqu’à la croix, et au-delà !
Bienvenue…
Jean-Jacques Corbaz, juin 2010
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