Le jour a mis son aube blanche.
J’ouvre les yeux, calme, apaisé,
Sur ma peau la tiédeur étrange
Des eaux grondantes au goût salé
Où le noir se mêle à l’orange.
Je me souviens: hier, j’ai pleuré.
Et mes combats à larmes blanches,
Et mes amours, lourdes pervenches,
Et mes espoirs, tranche par tranche,
Je les dépose à tes genoux.
Regarde, ils roulent en avalanche,
Et derrière eux, tiens, c’est dimanche,
Et derrière eux, je suis debout!
Jean-Jacques Corbaz, novembre 1984
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