Bonjour, et merci d’être venus vivre ce culte !
C’est, il y a très longtemps, l’histoire du Père François qui se mariait. Après la fête, il retrouve sa jument qui tire la voiture des jeunes époux. Mais la bête est un peu rétive ce jour-là. Elle refuse d’avancer. François dit alors sèchement « Un ! ». Sa jeune femme le regarde, surprise, mais ne dit rien.
Plus loin, passant près de la fontaine du village, la jument s’arrête pour boire. François tire sur le mors et dit sèchement « Deux ! ». La jeune épouse le regarde, étonnée, mais ne dit rien.
À la sortie du village, une meule de foin semble attendre. La jument s’arrête pour manger, mais François tire sur le mors et dit froidement « Trois ! ». Puis il sort son pistolet et abat sa monture d’un coup dans la tête.
La jeune femme, choquée, s’écrie : « Mais François, c’est trop cruel. Pourquoi as-tu tué cette pauvre bête ? »
François regarde sèchement son épouse et dit seulement : « Un ! »…
Il paraît qu’il n’a plus jamais été contredit dans son ménage.
Eh bien, chers paroissien.ne.s, chers ami.e.s, notre Père du Ciel n’agit pas ainsi ! On a trop souvent cru qu’il nous dirigeait par des menaces, par la peur et les punitions. Mais ce temps de Noël qui s’approche veut nous le rappeler fermement : ce n’est que par amour, par passion pour nous qu’il veut nous conduire.
Bienvenue…
Jean-Jacques Corbaz, novembre 2025


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