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jeudi 24 janvier 2013

(FA, SB, Vu) À propos des BÉATITUDES


Les BÉATITUDES (Mat. 5, 3 - 16) ne sont ni un éloge de la souffrance ou du masochisme, ni une douce romance consolatrice.

En grec classique, l’adjectif bienheureux (macarios) est généralement réservé aux dieux, immortels. Par extension, on l’applique parfois à des bonheurs très matériels: avoir une bonne épouse, de beaux enfants... Dans l’AT, le bonheur est le plus souvent lié au respect de Dieu et de ses commandements.

L’évangile de Matthieu ouvre une nouvelle perspective: il déclare heureux ceux qui sont centrés sur Jésus; ceux qui savent que le monde (l’humanité sans Dieu, matérialiste) n’est pas tout, qu’il y a d’autres valeurs; ceux qui attendent le retour du Christ pour établir ces valeurs à la première place sur toute la terre; ceux qui enfin commencent déjà, ici-bas, à oeuvrer pour que ce règne nouveau commence.

Ce bonheur est paradoxal: il est à l’envers des sentences de la sagesse populaire, car il anticipe la victoire que Dieu nous promet (un peu comme un footballeur qui prend un méchant coup sur le tibia, mais qui sait que son équipe ne peut plus perdre le match, puisqu’il y a 4 - 0 à cinq minutes de la fin de la partie).

Une chose encore: ces béatitudes (comme tout le SERMON SUR LA MONTAGNE) ne peuvent être lues sans oublier que c’est Jésus qui les dit. Lui seul peut prononcer des paroles aussi “énormes”. Lui seul peut appeler à une foi si exigeante. Nous, qui n’avons pas été aussi loin que lui dans l’obéissance à Dieu, ne devrions manipuler ces paroles qu’avec une infinie prudence, comme on touche de la nitroglycérine !

Concluons sur un appel: ne négligez pas les bonheurs quotidiens ! Il ne s’agit pas ici d’inviter au renoncement pour le renoncement; mais d’entrer toujours mieux dans la proximité du Père, qui est (aussi) heureux de nous voir heureux !


Jean-Jacques Corbaz

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