Dans un monde hostile et sans tendresse,
Où le pouvoir qu’on poursuit nous blesse,
Dans un monde obnubilé par l’argent
Où la foi tourne avec le vent,
Dans ce monde, tu nous attends.
Dans nos jours stressés par la vitesse,
Où le temps gagné se perd sans cesse,
Dans nos jours mécanisés, bien prévus,
L’homme ne sait plus qu’il est nu.
Dans nos jours, tu es venu.
Pas de place pour toi dans notre monde,
Les poètes, les fous, on n’en veut pas.
Continue, Fils de l’Homme, ta course vagabonde,
Un jour, tu reviendras…
Jean-Jacques Corbaz, juillet 1982
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