Le soleil couchant caresse de ses rayons doux la cime des montagnes encore légèrement enneigées. Le printemps vient, à pas de fée.
Le lac ballotte ses tons pastel, essayant de refléter le blanc teinté d’orange pâle et le bleu qui vire au gris. Le temps attend, comme suspendu à cette promesse: avril est proche.
Le vert feutré des premières feuilles et le jaune timide des primevères se confondent parfois, bourgeonnant la fin de l’hiver.
Le monde espère vie et lumière. Et moi, sans bruit, je dis «merci».
Jean-Jacques Corbaz, le 18 mars 2024
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