Le temps passe et je me lasse
Le temps lasse et moi je passe
Je passerai toujours
Tous les jours
Je passerai partout
Par un trou.
Mais je t’enlace quand tu passes
Le temps brasse sa mélasse
T’encrasse la carcasse
T’embrase les joues
Et joue
Tendresse de fou.
Le temps lasse et je t’enlace
Toujours
Je tends l’as et t’étends, lasse
- Qu’on est bien chez nous.
Vivre sans fin, sans faim
Ivresse enfin
Prends mon amour
C’est bien mon tour.
Jean-Jacques Corbaz, Yaoundé, le 20 janvier 1975
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