Au-dessous de moi,
Aqueuse épaisse, lourde,
Qui collerait à ma peau trop tendre
Et que seuls savent fendre les caïmans.
Quelques mètres d’eau trouble
Et la forêt trop sombre me cache déjà la suite,
Eau gueuse opaque, sournoise,
Qui cogne aux rochers d’un bruit mat
Et que seul l’océan saura digérer.
Quelques mètres d’eau me troublent
Quels guerriers se cachent-ils derrière ses berges?
Je frissonne dans cette chaleur humide,
Craignant la danse de la mort.
Quelques mètres d’eau trouble
Qui semble appesantie par le soleil de plomb
Et moi, et moi…
À peine plus léger.
Jean-Jacques Corbaz, 12 août 1975
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire