Entre le ciel et l’eau
Sur la terre d’Afrique où la vie apparaît
Sous des palmiers follaches
Nés d’un sol survital
J’avais voulu voir du pays
Mais me suis découvert
Etranger
Déraciné.
Entre l’ombre et le jour
Entre mes certitudes où le doute apparaît
Je reviens étonné
Yeux plus grands, coeur plus vaste
Espoir moins court, moins vide, et vue plus longue
Mais moi bien plus petit
Mon amour-propre
Et mon pays.
Entre folie et foi
Devant la croix plantée au milieu des vivants
Entre des murs de verre
D’invisibles barrières
J’ai su bien mieux la valeur de l’humilité
J’ai appris à me taire
À respecter
Et… je me tais!
Jean-Jacques Corbaz, Yaoundé, le 4 février 1975
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