Le dimanche, la liturgie de nos cultes nous invite à confesser notre péché (ou : nos péchés, comme on disait autrefois). Pas pour courber la tête devant un Dieu sévère, bien sûr, encore moins pour nous dévaloriser nous-mêmes ! Nous le faisons parce que nous ne connaissons que trop bien nos manques. Mais, ce qui nous sépare de la volonté de Dieu, nous voulons le vivre en communion avec le Christ sauveur, certains qu’il nous a donné la promesse du pardon divin. Comme le dit la lettre aux Romains :
« Tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. Mais Dieu, par sa grâce, les rend justes, gratuitement, par Jésus Christ qui les délivre de leur esclavage » (Romains 3, 23-24).
Sûrs de cet amour qui nous sauve, je vous invite à prier :
Dieu qui voit le bien avant le mal, Père animé par la tendresse et le pardon avant de rien exiger de nous, tu vois, tu sais combien nous sommes différents de toi. Trop souvent, nous tombons dans les plaintes… les critiques… le jugement… Trop souvent, nous relevons le négatif avant le positif… Trop souvent, ainsi, nous nous faisons du mal à nous-même en nous focalisant sur ce qui ne va pas, en nous ou autour de nous, au lieu de cultiver la contemplation, la louange et l’entraide !
Que ton Esprit, l’Esprit de Pentecôte, nous ouvre à une vision plus légère de nos proches et de nous-même, pour que nous devenions mieux capables de nous faire du bien, au nom et grâce à Jésus, le Christ. Amen
Jean-Jacques Corbaz, avril 2009
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