Se sont groupés pour leur conciliabule souriant
Et nous n’avons plus de place où marcher.
C’est l’heure blanche
Quelques petites heures du matin pâle
Qui durent, grèges pétales,
Toute la nuit.
Les lutins aux mille barbes blanches
Ont recouvert nos sentiers d’habitudes
Et nous n’avons plus de peine où nous heurter.
C’est la mort blanche
Le coma gris souris
Qui nous estompe
Toute la nuit.
Les lutins aux mélopées blanches
Lancinantes au matin gris
Nous barbent, étranges,
Toute la nuit.
Jean-Jacques Corbaz, 28 janvier 1976
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