Je vous dédie ces mots de cendre
De rire étouffé
Ma vie qui ne sait que descendre
Et mes tripes nouées par l’adieu
N'y a-t-il d'autre espoir que mourir dans la neige?
Moi infime grain de sel
Si fragile si peu de chose
Je meurs sur la couche blanche et glacée où tu me déposes
Cette neige est ma fin et mon oubli
N'y a-t-il d'autre espoir que mourir dans la nuit?
N'y a-t-il d'autre espoir que mourir sans un bruit?
Demain je ne saurai même plus
Que je suis sur un chemin
Et que pour cette neige que j’ai aidé à fondre
Quelques passants diront merci.
Jean-Jacques Corbaz, 5.12.1977
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