La plage s’étendait au-delà du monde, sous le ciel et sous la lune. La terre et l’eau s’enfonçait dans la nuit, pour nous faire rêver d’infini. Le vent léger nous faisait frissonner au rythme des feuilles du gros palmier. Un air de douceur passait, qui ne devait jamais cesser.
Le monde à l’unisson, et les humains de même. Sourires, mains tendues, respect. Paix. Ce moment n’avait plus de début. N’en avait-il jamais eu?
Le seul ennui, c’est que nous savions que ce récit est au passé.
Jean-Jacques Corbaz, Yaoundé, le 26 mars 1975
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