Arrondis tes épaules,
Regarde, lentement,
Cette brume qui passe
Et qui nous envahit.
Ouvre tes mains plus grandes
Et tourne-les sans bruit:
La beauté nous arrive
Comme un visiteur nu.
Un souffle bercera
Quelques vagues rêveuses,
Viendra grandir nos vies
Et les rendre infinies.
Les épis sous le vent,
Caressant nos silences,
Porteront ton enfance
Et nous diront merci.
Toute une foule en fête,
Sans début et sans fin,
Traversera le temps
Et brisera la mort.
Arrondis tes épaules,
Uu peu de beauté passe.
Et cette foule en fête
Est en toi, sort de toi.
C’est la force d’amour
Que Dieu veut faire naître
Par son Esprit de vie.
Jean-Jacques Corbaz, 25 décembre 1976
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